Dans un petit village des Antilles, Siméon, un professeur de musique, bon vivant et excentrique, et Isidore, son protégé, mécanicien par nécessité et guitariste par passion, partage le même rêve : créer une musique, le Zouk, pour conquérir le monde en créole. Orélie, la fille d’Isidore, âgée de dix ans, va aider son père dans son projet, en ramenant Siméon à la vie, après que ce dernier soit tombé de son arbre pour avoir voulu contempler la pleine lune de trop près…
« Depuis Rue Cases-Nègres et Une saison blanche et sèche, Euzhan Palcy filme la difficulté d’être noire en Martinique et en Afrique. Mais, dans Siméon, ni polémique ni politique : de la fantaisie, rien que de la fantaisie ! Riches ou pauvres, petits ou grands, pas un des personnages n’échappe au merveilleux. Le rire affleure sans cesse, même dans la tristesse ; le rire et la musique… Avec les décors, somptueux, la musique est la principale vedette de Simeon (une partie du groupe antillais Kassav’ joue d’ailleurs dans le film). Elle est à la fois porteuse de paix et d’espoir ». Marie-Elisabeth Rouchy, Télérama
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Année | 1991 |
Pays | France |
Durée | 1h55 |
Version | VOSTF |
Scénario | Euzhan Palcy, Jean-Pierre Rumeau |
Images | Philippe Welt |
Musique | Bruno Coulais |
Son | Bernard Bats |
Montage | Marie-Josephe Yoyotte |
Avec | Jean-Claude Duverger, Jacob Desvarieux, Jocelyne Béroard, Lucinda Messager, Albert Lirvat, Jean-Michel Martial, Gerty Dambury, Jean-Claude Naimro |