Anna est cinéaste et va de ville en ville à travers l’Europe pour présenter son film. Elle voyage en train et fait quelques rencontres au hasard de son itinéraire : un professeur d’université, une vieille amie d’enfance, sa mère qu’elle n’a pas vu depuis longtemps… — Anna, an accomplished filmmaker, makes her way through a series of European cities to promote her latest movie. Via a succession of eerie, exquisitely shot, brief encounters—with men and women, family and strangers—we come to see her emotional and physical detachment from the world. “Anna ne pouvait être qu’Aurore Clément ?” J’avais écrit mon script en pensant plutôt à une fille brune. Puis j’ai compris petit à petit que j’avais besoin d’une héroïne hitchcockienne, blonde. Et j’en suis venue à penser à Aurore Clément, dont Delphine Seyrig m’avait beaucoup parlé. Aurore n’a pas un jeu naturaliste : elle dérange les conventions. Ce qui est extraordinaire chez elle, c’est que son visage et sa présence ne peuvent se réduire à quelques signes de compréhension immédiate. Avec elle, tout n’est pas donné d’avance… Bien sûr, dans le film, Aurore me représente. Mais je lui envie la force de son personnage.” Chantal Akerman, La Quinzaine littéraire, 17 novembre 1978
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Année | 1978 |
Pays | France/belgique/allemagne |
Durée | 2h07 |
Colorimétrie | Couleur |
Version | VF |
Scénario | Chantal Akerman |
Images | Jean Penzer |
Montage | Francine Sandberg |
Production | Unité Trois, Hélène Films, Paradise Films |
Avec | Aurore Clément, Helmut Griem, Magali Noël |