Pour le Casamançais YANCOUBA BADJI, le rêve de l’Europe s’arrête brutalement dans le Sud tunisien après avoir tenté quatre fois la traversée de la Méditerranée depuis les côtes libyennes. Un an et demi «d’aventure» sur les routes clandestines où il faillit maintes fois perdre la vie. TILO KOTO, c’est l’histoire d’un homme brûlé dans sa chair et son âme par un enfer qu’il sublimera par la peinture.
Photographe et cinéaste, titulaire d’un master en ethnologie, Sophie Bachelier s’intéresse à la manière dont l’histoire collective se mêle aux destins individuels. Son travail porte sur les thèmes de la mémoire, de l’errance, de l’exil et de leurs traces. En 2012, elle est en compétition au FIFF de Créteil avec Mbëkk Mi, le souffle de l’océan. Diplômée de l’école du Louvre et de l’université de Nanterre en histoire de l’art et en littérature, Valérie Malek cherche à travers son travail artistique à traduire par le son et l’image les caractéristiques d’un lieu, son identité culturelle et sociale.
« Avec beaucoup de talent, les réalisatrices suivent un jeune artiste, Yancouba, qui à travers la peinture, alerte sur les dangers que représente une traversée de la Méditerranée, et partage son vécu, son histoire. Une esthétique de l’image qui nous rend la beauté de l’Afrique comme si nous y étions, avec les personnages. » Jackie Buet
Photo DR
Année | 2019 |
Pays | France |
Durée | 1h07 |
Images | Sophie Bachelier |
Musique | Éric Neveux |
Son | Valérie Malek |
Montage | Elif Uluengin |
Production | Damu et d’eau fraîche Production, 3B Productions |
Avec | Yancouba Badji |