Une jeune femme kosovare, encore meurtrie par la brutalité de la guerre, n’arrive pas à concevoir. Son mari et sa belle-mère la poussent à consulter des guérisseurs afin qu’elle puisse leur donner un hériter et s’acquitter de ses devoirs d’épouse. Mais les traumatismes bien cachés d’après-guerre la tourmentent à nouveau et la famille commence à douter de son état psychique…
Le premier long métrage d’Antoneta Kastrati est un hommage aux victimes inconnues d’une guerre qui a commencé il y a vingt ans mais qui continue de tourmenter toute une génération silencieuse.
Haunted by her long suppressed past and pressured by family to seek treatment from mystical healers for her infertility, a Kosovar woman struggles to reconcile the expectations of motherhood with a legacy of wartime brutality.
Antoneta Kastrati’s feature debut is a tribute to the unknown victims of a war that began twenty years ago but continues to torment a silent generation.
Née au Kosovo, Antoneta Kastrati est une cinéaste installée à Los Angeles. Titulaire d’une maîtrise en journalisme et communication, elle étudie la réalisation à l’American Film Institute de Los Angeles et commence sa carrière dans le montage et la réalisation de documentaires. En 2019, elle tourne son premier long métrage, Zana, inspiré de ses expériences pendant et après la guerre durant laquelle elle a perdu sa mère et sa sœur. Le film représente le Kosovo aux Oscars 2020.
Photo DR
Année | 2019 |
Pays | Kosovo/Albanie |
Durée | 1h37 |
Version | VOSTF. Sous-titrage Mecal |
Scénario | Casey Cooper Johnson, Antoneta Kastrati |
Images | Sevdije Kastrati |
Musique | Dritero Nikqi |
Montage | Antoneta Kastrati, Brett W. Bachman |
Production | Crossing Bridges Films |
Avec | Astrit Kabashi, Adriana Matoshi, Mensur Safqiu, Fatmire Sahiti |