Kira Mouratova
Les protagonistes du film, envoyés par le Komsomol, arrivent pour travailler sur le chantier de construction d’une usine de tracteurs, située dans une ville nouvelle. Le film est construit comme une chorégraphie, en une série de séquences rythmées sur l’activité du chantier, naissant dans la boue et le chaos. Ici tout le monde vit en nomade. Liouba nous entraîne dans sa quête du bonheur amoureux, échafaudage romantique de rêves et de réalités mêlés. La jeune fille est maçon. Aves les jeunes ouvrières, elle monte les murs et applique l’enduit de ciment, sous l’oeil pétillant de Nicolas. Un chant monte, choeur polyphonique, au rythme des gestes qui guident la truelle ou le pinceau.
Souvent, le son du film alterne avec de longues plages de silence où l’action glisse… Mikhaïl observe Liouba qui se balance entre deux buses de béton, tandis que du métal en fusion tombe du ciel : c’est le parfait silence. Seul, un rire, un instant, a percé. Plus tard, quelques notes de piano viennent adoucir la scène.
Photo DR
Année | 1979 |
Pays | URSS (Ukraine) |
Durée | 1h20 |
Colorimétrie | Couleur |
Version | VOSTF |
Scénario | Grigori Baklanov, Kira Mouratova |
Images | Youri Klimenko |
Musique | Valentin Silvestrov |
Production | Lenfilm Studios |
Avec | Nina Rouslanova, Sergueï Popov, Alekseï Jarkov, Lioudmila Gourtchenko, Natalia Leble, Vladimir Pojidaev, Lena Chelgunova, Natacha Chelgunova, Viktor Aristov |