2000 – Grand prix du jury
Le film se compose de Sept chants sur la toundra, le premier et le septième étant des documentaires. Les autres ont été « dramatisésé avec des éléments de fiction, car selon les réalisateurs : « la fiction permet d’être plus expressif, plus riche et plus libre ». Cette fiction donc, raconte la vie d’un peuple du Grand Nord, les « Nenets », qui ont encore des traditions nomades et vivent de la pêche et de la chasse. Les acteurs du film, sont les acteurs de leur propre vie : l’instituteur est « joué » par l’instituteur, le propriétaire de la ferme collective par le propriétaire de la ferme collective… etc. Tous les protagonistes du film apparaissent donc pour ce qu’ils sont réellement. Progressivement, le film révèle la présence de l’impérialisme soviétique qui prélève son tribu sur les troupeaux, impose la langue russe à l’école, et les effigies de Lénine et Staline dans tous les tipis. Les « Nenets » ont eu l’impression que le film racontait l’histoire de leurs familles, et qu’une anthologie leur était consacrée. Il s’agit de la première fiction dans la langue de ce peuple, écrit et réalisé par une cinéaste authentiquement issue des « Nenets ». — Seven Songs from the Tundra tells the life of the Nenets, just common people, nomads, hunters and fishers. They have no theatres, no professionnal actors, and in this film a Nenets is played by a Nenets. The people felt that the film was telling the story of their families, the history of who they are. That is how the anthology Seven Songs from the Tundra was born.
Photo DR
Année | 2000 |
Pays | Finlande |
Durée | 1h25 |
Colorimétrie | Noir-et-blanc |
Version | VOSTF |
Scénario | Anastasia Lapsui |
Images | Johannes Lehmuskallio |
Montage | Markku Lehmuskallio |
Production | Jörn Donner Productions (Helsinski) |
Avec | Vitalina Hudi, Hatjako Yzangi, Gregory Anaguritsi, Nadeshda Wolodejewa, Nadeshda Horotetto |