Kira Mouratova
Un homme à l’ait distingué rend visite à son ancien camarade de classe à la chaufferie où il travaille. Il lui demande de brûler le corps de sa voisine d’appartement communautaire qu’il vient de tuer au cours d’une dispute…
Une jeune fille se fait embaucher aux archives de l’orphelinat où elle a vécu, afin de pouvoir rechercher le nom de sa mère. Ayant trouvé son nom, elle fait sa connaissance et, profitant d’une occasion, elle provoque sa noyade dans la mer…
Un vieil intellectuel tente d’expliquer à sa voisine, une fillette de 5 ans « toute la turpitude de « lumpen-prolétariat ». La fillette, vexée pour sa mère, d décide d’empoisonner son voisin à l’arsenic…
Ces trois nouvelles sont liées par un même thème, celui de la mort violente. Il s’agit d’histoires criminelles. Non pas policières, mais criminelles. Le crime est constaté, montré mais non élucidé ou châtié. Le mal si étroitement tissé dans la toile de la vie qu’il est même étrange que nous en percevions tout le tragique : c’est l’être humain qui est à la racine du mal, le film raconte les faits à la manière sobre et même sévère, dépourvue de fantaisie, d’un document tragique.
Photo DR
Année | 1997 |
Pays | France-Ukraine |
Durée | 1h14 |
Colorimétrie | Couleur |
Version | VOSTF |
Scénario | Igor Bojko, Evguenia Goloubenko, Renata Litvinova, Vera Storojeva, Kira Mouratova |
Images | Guennadi Kariouk |
Montage | Valentina Oleynik |
Production | Studio Cinématographique d’Odessa, Le Comité d’Etat au cinéma de Russie, NIV-Profit, Le Ministère des Arts et de la Culture d’Ukraine, Soudzi Film |
Avec | Sergey Makovetskiy, Leonid Kushnir, Zhan Daniel |