Mariée à un mineur de Pennsylvanie et mère de deux enfants, Wanda ne s’occupe pas d’eux, ni de sa maison. Elle passe la majeure partie de ses journées affalée sur le canapé du salon, en peignoir et bigoudis. Sans personnalité ni volonté, elle se laisse « divorcer ». Seule, sans domicile, ni moyens de subsistance, elle erre sans but précis…
Wanda est un projet personnel qui tenait à cœur à Barbara Loden, réalisatrice, scénariste et interprète d’un long-métrage qui demeurera son seul et unique film, resté inédit dans les salles françaises jusqu’en 2003.
« Dans 50 ans de cinéma américain, Jean-Pierre Coursodon et Bertrand Tavernier écrivent : Wanda est un film où l’on a froid, où une gifle fait mal longtemps, où l’on a peur d’oublier l’ordre qu’on vous donne.» Wanda est bien cela, un cri de désespoir muet, un autoportrait d’autant plus violent qu’il est retenu, un portrait de femme angoissé et sans concession, une description accablée des exclus du capitalisme. » Jean-Baptiste Morain, les Inrockuptibles
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Année | 1970 |
Pays | États-Unis |
Durée | 1h45 |
Version | 35mm VOSTF |
Scénario | Barbara Loden |
Images | Nicholas T. Proferes |
Montage | Nicholas T. Proferes |
Production | Filmakers of New York |
Avec | Barbara Loden, Michael Higgins, Dorothy Shupenes, Pete Shupenes, Jérome Thier, Charles Dosinan |