C’est à 16 ans que Vanda Maria Ribeiro Furtado Tavares de Vasconcelos invente Lio avec la complicité de Jacques Duvall et du compositeur Jay Alanski. Le succès de son premier album, LIO, avec les tubes Banana Split et Amoureux solitaire, est immédiat ! En 1986, elle se hisse à la tête des classements avec Pop Model (Les brunes comptent pas pour des prunes, Fallait pas commence…), et réalise les premiers clips « grands luxe » de la chanson française. Parallèlement à sa carrière de chanteuse, Lio participe régulièrement à des émissions télévisées (jury du télé-crochet Nouvelle Star de 2008 à 2010, Danse avec les stars…). Au début des années 2000, elle propose un album et un spectacle de chansons de Jacques Prévert, dont la tournée va s’étendre sur 250 dates ! En 2004, elle est à nouveau sur scène, au théâtre, où elle interprète avec brio Le bébé de Marie Darrieussecq. En 2017, elle entame une tournée consacrée aux années 80, au côté d’autres chanteurs emblématiques de cette décennie.
Au cinéma, elle a travaillé avec des auteurs ambitieux et interprété des personnages sombres et éloignés de son image sucrée. Sa carrière cinématographique, commencée en 1986 avec la comédie musicale de Chantal Akerman Golden eighties, l’a amené à jouer dans plus de 40 films, en France (Claude Lelouch, Jeanne Labrune, Catherine Breillat, Delphine Gleize, Diane Kurys, Thierry Jousse, Katell Quillévéré…) ou en Espagne (Juanma Bajo Ulloa, Jesus R. Delgado). Elle continue d’être demandée par le réalisateur de cinéma et de télévision.
Leyla Bouzid est scénariste et réalisatrice franco-tunisienne née en 1984. Elle a grandi en Tunisie avant de partir en France étudier la littérature à la Sorbonne puis le cinéma à la Fémis. Après de nombreux courts métrages remarqués en festival (dont Soubresauts et Zakaria), son premier long métrage À peine j’ouvre les yeux est présenté et primé à la Mostra de Venise en 2015. Son deuxième long métrage, Une histoire d’amour et de désir, est choisi pour clôturer la 60ème édition de la Semaine de la critique lors du Festival de Cannes 2021. Ses films sont sélectionnés et primés dans de nombreux festivals internationaux, et rencontrent un beau succès en salle. Elle travaille également comme scénariste.
Margaux Lorier a commencé auprès d’Agnès Varda chez Ciné-Tamaris.
Par la suite, elle travaille pour Envie de Tempête où elle produit de nombreux courts métrages dont Qu’importe si les bêtes meurent de Sofia Alaoui (Grand Prix du Jury – Sundance 2020 et César du Meilleur Court Métrage 2021).
Aujourd’hui, elle dirige Wrong Films et a produit Parmi nous, premier long métrage de Sofia Alaoui (qui vient de remporter le Grand Prix du Jury à Sundance 2023). Elle travaille également à la production d’autres talents émergents.
Elle est aussi co-présidente du Collectif 50/50 qui œuvre pour l’égalité au sein du cinéma.
Bernard Payen a rejoint la Cinémathèque française en 2001, après avoir créé plusieurs revues papier et en ligne (Travelling Avant, Objectif Cinéma). Responsable de programmation depuis 2011, il y organise notamment des rencontres régulières dédiées à la jeune création cinématographique contemporaine. Ancien responsable du court métrage à la Semaine de la Critique, réalisateur de plusieurs films, il poursuit aussi une activité journalistique avec le magazine Court-Circuit sur Arte.
Laurette Polmanss suit des études de réalisation à la Femis avant de devenir scénariste. Elle collabore à trois films de Catherine Corsini (La belle saison, Un amour impossible et La fracture), tous nommés en meilleur scénario ou meilleure adaptation aux césar ou aux prix Lumière. Elle collabore également avec de jeunes réalisateurs, comme Stéphane Marchetti pour À la frontière ou Jessica Palud pour Maria (autour de la figure de Maria Schneider), films qui se tourneront cette année.
Après des études de philosophie, Julie Bertuccelli devient assistante à la réalisation puis réalise une vingtaine de films documentaire et de fiction. Elle a été courronnée entre autres du Grand Prix de la Semaine de la Critique à Cannes et d’un César du premier film pour Depuis qu’Otar est parti (2004) et nommée aux César pour chacun de ses films suivants (L’Arbre, avec Charlotte Gainsbourg en sélection officielle à Cannes, La Cour de Babel, Dernières Nouvelles du Cosmos). La Dernière Folie de Claire Darling, avec Catherine Deneuve a été vendu dans une trentaine de pays et son dernier documentaire Jane Campion, la Femme cinéma, en sélection officielle au Festival de Cannes (Cannes Classic), entame une grande tournée de festivals à l’étranger.
Première femme présidente de la Scam, elle préside la Cinémathèque du Documentaire qu’elle a initiée, et co-dirige le département Réalisation de la FEMIS.
Née en 1976 en Roumanie d’une mère française et d’un père roumain, Géraldine Aresteanu décide à 13 ans qu’elle sera photographe et décroche ses premiers reportages peu après son arrivée en France à 19 ans. Elle crée l’agence Salez Poivrez en 2003 avec une graphiste auteure pour mettre en lumière des sujets et toujours des personnes qui leur tiennent à cœur : artistes, créateurs, héros du quotidien. Depuis 2014, Géraldine déploie seule ses ailes, portée par sa curiosité des autres et son engagement humain. Elle alterne entre des portraits du monde du travail – entreprises, institutions culturelles et monde associatif et des projets documentaires personnels visant à interpeller sur ses sujets d’engagement.
Saluée par la presse internationale, Florencia Di Concilio est une des artistes les plus prolifiques et versatiles de la nouvelle génération de compositeurs de musique. Elle a composé la musique originale de Les Années Super 8, de David et Annie Ernaux et Les Cinq Diables, de Léa Mysius, tous deux sélectionnés à la Quinzaine des Réalisateurs. Elle signe également la musique originale de No Hay Camino de Heddy Honigmann, Maestro(s) de Bruno Chiche, De Grandes Espérances de Sylvain Desclous et travaille actuellement la partition originale de Toutes pour Une de Houda Benyamina, et Madame de Sévigné d’Isabelle Brocard.
Elle a aussi signé la musique originale de Dark Blood, film posthume de River Phoenix, Ava de Léa Mysius, Just Kids de Christophe Blanc ou encore de Calamity: une enfance de Martha Jane Cannary, de Rémi Chayé, pour laquelle elle a remporté le prix de la meilleure musique au Festival de Bucheon en Corée du Sud, ainsi que le tout premier Prix Michel Legrand.
Mélissa Petitjean commence le violon à l’âge de 4 ans. C’est une enfance et une adolescence à étudier la musique qui lui donnent le goût du son. Pour lier la musique avec son autre passion : les sciences, elle décide dès le lycée de devenir ingénieure du son. Elle pense d’abord à enregistrer et mixer de la musique classique, puis, découvre la magie du son à l’image et décide de se tourner vers le cinéma.
Après une classe préparatoire à Ciné-Sup àNantes, elle entre à La Femis, dont elle sort diplômée en 2002.
Après avoir mixé une centaine de court-métrages, elle mixe son premier long-métrage en tant que cheffe en 2004, Brodeuses d’Éléonore Faucher (Grand Prix de la Semaine de la Critique)
Depuis, sa filmographie n’a fait que s’enrichir, de sujets, d’univers et de cinémas différents.
En 2014, elle reçoit le César du Meilleur Son pour Michael Kohlhaas d’Arnaud des Pallières.
En 2018, elle est nommé Chevaleresse de l’Ordre National du Mérite à la demande de Mme Frédérique Bredin, alors présidente du CNC, en récompense de « son engagement et son remarquable travail de mixeuse ainsi que son engagement en faveur du cinéma français. »
Elle est très engagée pour la parité et la diversité.
Elle intervient régulièrement auprès d’étudiants en cinéma (La Fémis, Louis Lumière, la Cinéfabrique, ESAV Marrakech).
Le premier film de Françoise Romand Mix-Up ou Méli-mélo sur un échange de bébés, élabore une stratégie inédite de mise en scène dans le documentaire et transgressive à l’époque.
Elle est remarquée par la critique aux États-Unis dont Vincent Canby du New York Times et Jonathan Rosenbaum du Chicago Reader, qui le sélectionne premier des dix meilleurs films de 1988 et dans les 15 meilleurs des années 1980 et récemment parmi les dix meilleurs films de femmes aux côtés de Jane Campion, Vera Chytilova, Chantal Akerman, Agnès Varda…
Un an plus tard, Appelez-moi Madame premier film sur une trans poétesse en 1986 obtient le Golden Gate Award.
Elle explore sans cesse de nouvelles formes comme son autofiction Thème Je et son happening Cineromand.
Au tournant du siècle elle a enseigné à Harvard.
Pour la première fois, le Festival s’associe au Syndicat Français de la Critique de Cinéma et propose à trois journalistes membres de la SFCC de remettre le premier Prix de la Critique à un long métrage de la compétition internationale fictions.
« Le Syndicat Français de la Critique de Cinéma compose et met en place dans différents festivals français de cinéma, des jurys de critiques qui partagent avec le public les dessous des délibérations. Cette délibération publique, est une façon ludique et professionnelle de faire découvrir le métier de critique et de transmettre, en toute transparence, leurs avis sur les films de façon argumentée et réfléchie. De partager leur expérience et leur amour du cinéma. »
Régine Arniaud – Avant de parler de cinéma dans le magazine télé « Ci Né Ma »,Régine Arniaud a confectionné pendant cinq ans, avec amour et passion, le magazine cinéma d’M6, Cinésix, et a assuré pendant 15 ans la rubrique cinéma pour les deux JT de la chaîne M6. Avant cela, son parcours atypique l’avait mené des bancs de l’École du Louvre aux planches, dans plusieurs mises en scène classiques ou de création – comme la pièce d’Olivier Py, Des oranges et des ongles – puis sur les plateaux de tournage, dans de nombreuses séries télé et au cinéma – comme dans le film Les Nuits fauves de Cyril Collard.
Garance Hayat – Garance Hayat partage sa passion du cinéma sur les ondes de Fréquence Protestante, radio pour laquelle elle est aussi intervieweuse. Elle parle, et elle écrit aussi. Elle fut chef rubrique cinéma au magazine Aime, a collaboré entre autres aux revues Chronic’art et Paris Mômes. Elle met parfois son grain de sel dans des scénarii en cours d’écriture. Par ailleurs, elle est concepteur- rédacteur et a un site pour raconter tout ça : garance-hayat.fr
Depuis 2020, elle est l’attachée de presse du prix du jury Œcuménique pour le Festival de Cannes.
Gautier Roos – Diplômé du CELSA, dans un cursus spécialisé dans les médias, Gautier Roos effectue des missions journalistiques et marketing pour SND et Ciné+ avant d’atterrir à France Télévisions, où il couvre les mutations du monde de l’information pour le site Meta-media. Il rejoint l’INA en 2017, d’abord en tant que chargé de contenus vidéo, puis en tant que rédacteur pour la plateforme de streaming madelen. Journaliste cinéma pour différents supports spécialisés (Chaos Reign,So Film, Trois Couleurs), il accompagne régulièrement des projections au cinéma Saint-André des Arts (Paris).
Cinq personnalités de l’INA remettent un prix au meilleur court métrage francophone.
Vingt étudiants de l’Université Paris-Est Créteil remettent un prix au meilleur court métrage.
Des élèves des lycées Léon Blum (Créteil) et Guillaume Budé (Limeil-Brévannes) en option cinéma remettent le prix Graine de Cinéphage a un long métrage.
Composé de cinq personnalités de FranceTV et présidé par Sophie Chégaray, directrice de l’unité documentaires chez France Télévisions, le Jury remettra un prix au meilleur premier film.