Édition 2015

Du 13 au 22 mars 2015

37ème édition

Catalogue

Édito

FORCE 37 !

Ça fait une sacrée différence

Certaines initiatives ont repris notre combat et à nos côtés, répercutent notre cri d’alerte et de solidarité : soutenons la longue marche des femmes contre leur condition. Soutenons le cinéma des femmes.
Réunir 10 jours tous les ans les plus talentueuses et surprenantes réalisatrices de la planète, sans discrimination de culture, d’âge ou de style est devenu avec le temps une manière de recenser les images qui font bouger l’état du monde, des stéréotypes et de l’esclavage. Cette fois le programme annonce des Turbulences qui risquent de provoquer dans les démarches artistiques, sociologiques et féministes de légers dérangements dans les genres cinématographiques et leurs personnages.
Bousculer les statistiques discriminantes, nourrir une révolte existentielle, tel est bien l’enjeu de cette 37ème édition avec : trois rencontres sur Femmes / Genre / Cinéma, deux tables rondes Turbulences, sur le tandem surprenant Femmes / Environnement, un colloque sur Les Écritures conviant scénaristes, réalisatrices et écrivaines, une rencontre professionnelle avec Les Réalisatrices Équitables, un atelier Drag King ouvert au public, des rencontres de jeunes professionnelles, des hommages… une joie infinie à retrouver une pionnière oubliée, Jacqueline Audry.
Beau temps avec agitation ! Une météo force 37 ! Comme nous l’aimons.

Jackie BUET

Compétition

Limbo
Dukhtar (دختر)
Objects In Mirror (اشیا…
Of Girls And Horses
Price Of Love
She’S Lost Control
Thou Wast Mild &…
Todos Están Muertos
In The Image :…
The Sound Before The…
En Tierra Extraña
Frailer
L’Axe optique (Оптическая ось)
My Name Is Salt
Nuits
Sol
The Execution
Schoolyard (Προαύλιο)
Capture
Endemic’s Greed
Iranian Ninja
La Gran Aventura
Lavashak
L’hiver Et La Violence
Loups Solitaires En Mode…
Oh Lucy !

Sections parallèles

1986. Le film de Jean-Jacques Beineix 37,2° le matin enflamme la critique et les spectateurs. La présence volcanique de Béatrice Dalle, qui campait avec Betty son premier personnage au cinéma, y est pour beaucoup. Une grande actrice est née qui n’aura de cesse d’étonner. De ce premier film culte, en passant par Night On Earth de Jim Jarmush et Bye Bye Blondie de Virginie Despentes, Béatrice Dalle nous captive et tourne successivement avec les auteurs les plus confirmés (Jacques Doillon, Abel Ferrara). Présente en 2001 sur la Croisette avec deux films remarquables, Trouble Every Day de Claire Denis et H Story de Nobuhiro Suwa, elle s’impose comme une comédienne au jeu intense. En 2012, elle forme avec Emmanuelle Béart le couple inédit de la romance sexe et rock’n’roll Bye Bye Blondie. Magistrale et souveraine aujourd’hui sur les planches dans « Lucrèce Borgia », adapté de la pièce de Victor Hugo par David Bobée, Béatrice Dalle est l’invitée d’honneur de la 37ème édition du Festival.

RENDEZ-VOUS AVEC BÉATRICE DALLE

Vendredi 20 mars à 19h

Bye Bye Blondie de Virginie Despentes en présence de la réalisatrice

Vendredi 20 mars à 21h

Trouble Every Day de Claire Denis rencontre avec la réalisatrice et Béatrice Dalle

Au programme : La Vengeance d’une femme Jacques Doillon | La Belle Histoire Claude Lelouch | Night on Earth Jim Jarmush | J’ai pas sommeil Claire Denis | Trouble Every Day Claire Denis | H Story Nobuhiro Suwa | Bye Bye Blondie Virginie Despentes | L’Étoile du jour Sophie Blondy

LA REINE DE L’HÉMISPHÈRE NORD

Juste avant le tournage de L’Intrus Béatrice me dit : mais alors dis-moi cousine, je suis qui dans cette histoire, une femme qui élève des chiens de traîneau quelque part dans ce bled perdu…Je n’ai pas même réfléchi, les mots étaient là en moi depuis longtemps, je lui ai répondu : Béatrice tu es la Reine de l’Hémisphère Nord. Je ne l’avais jamais formulé à haute voix avant ce jour-là, la Reine de l’Hémisphère Nord … Pendant l’écriture et la préparation du scénario, le personnage de Béatrice m’apparaissait comme celui d’une déesse de L’Olympe qui regarde avec bienveillance se débattre les pauvres mortels. Et c’est son rire de divinité de la neige qui clôt le film. Un rire jamais moqueur je précise, un rire de vie, de compagnonnage. Tous ceux, celles, qui ont approché Béatrice, qui ont travaillé ou pas avec elle, ont ressenti sa puissance, sa majesté naturelle, sa pureté. La première fois que j’ai vu Béatrice dans le viseur de la caméra j’ai eu un choc, sa présence était si forte que j’ai eu peur de ne pas être à la hauteur. Nous tournions la nuit sur un toit d’immeuble à Paris, j’en suis tombée malade, on a dû reporter le tournage d’une nuit pour que j’arrive à faire ce premier plan d’elle. Béatrice est tellement là, dans le film, dans le décor, avec ses partenaires, avec l’équipe, avec son sens profond de la vie, sa lucidité, elle magnétise tout. Maintenant, je l’ai vue au théâtre, je l’ai vue se métamorphoser, se déployer et s’abîmer comme un bateau dans la tempête, sans jamais se protéger, sans jamais s’économiser. Sa photogénie inouïe, la peau blanche, satin pale, les cheveux noirs de jais brillants, les yeux au dessin parfaits étirés vers les tempes, son éclat, tout cela n’est rien à côté de sa pudeur et de la confiance qu’elle nous accorde. Et puis l’humour de Béatrice, il faut en parler, parce que sans cet humour on ne pourrait pas l’approcher, elle est trop forte. Combien de fois son humour m’a repêchée, m’a permis de lui dire que je l’aimais, que je l’aime.
Claire Denis

ARDENTE ET TALENTUEUSE

Magistrale et souveraine aujourd’hui sur les planches dans « Lucrèce Borgia », adapté de la pièce de Victor Hugo par David Bobée, Béatrice Dalle est l’invitée d’honneur de la 37ème édition du Festival. Béatrice Dalle est une artiste indomptable et parfaitement indépendante. Elle vit ses sentiments toutes voiles dehors. Béatrice Dalle c’est le plaisir de vivre intensément. Elle se jette dans les situations, dans les amours, dans les rôles, devant la caméra ou sur un plateau de théâtre comme une enfant tenace. Travailleuse et gourmande. Une femme belle et vivante. Remarquée par l’agent Dominique Besnehard qui lui propose son premier rôle au cinéma, Betty dans 37°2 le matin de Jean-Jacques Beineix, elle devient vite une actrice à succès. Sa carrière est lancée. Elle enflamme la critique et les spectateurs. Sa présence volcanique y est pour beaucoup. Elle aime deux femmes réalisatrices qui l’ont choisie parce qu’elle émet autour d’elle une aura de ferveur, qu’elle inspire des rôles de femmes hors des sentiers battus et qu’elle ne craint pas de subvertir les stéréotypes, d’aller là où personne ne se risque. Elle tord le cou à la bienséance mais jamais au respect qu’elle porte aux autres. Elle bouscule la froideur, la retenue, mais incarne surtout le courage. C’est ainsi qu’elle se lance dans Trouble Every Day avec Claire Denis. Je t’aime je te mange! De chair et de sang. Elle fascine dans ce personnage totalement possédé. En 2012, elle forme avec Emmanuelle Béart le couple inédit de la romance sexe et rock’n’roll Bye Bye Blondie de Virginie Despentes. Dépendance et indépendance, son destin oscille sans cesse entre ces deux extrêmes. Choisir c’est renoncer. Elle sait le faire ardemment. Comme dans son personnage de Lucrèce Borgia qui la plonge dans une époque cruelle, dans la peau d’une femme complexe. Elle mène sa carrière tambour battant. Nous sommes fières de sa venue au Festival et heureuses de sa présence.
Jackie Buet

Filmographie

1985 37°2 le matin Jean-Jacques Beineix
1987 La Sorcière Marco Bellocchio
1988 Les Bois noirs Jacques Deray
1988 Chimère Claire Devers
1989 La Vengeance d’une femme Jacques Doillon
1990 La Belle histoire Claude Lelouch
1991 Night on Earth Jim Jarmush
1992 La Fille de l’air Maroun Bagdadi
1994 À la folie Diane Kurys
1994 J’ai pas sommeil Claire Denis
1995 Clubbed to Death Yolande Zaubermann
1995 Désiré Bernard Murat
1997 L’Ultime leçon Eduardo Campoy
1997 The Blackout Abel Ferrara
1998 Toni Philomène Esposito
2000 H Story Nobuhiro Suwa
2000 Trouble Every Day Claire Denis
2001 17 fois Cécile Cassard Christophe Honoré
2002 Le Temps du loup Michael Haneke
2003 L’Intrus Claire Denis
2003 Clean Olivier Assayas
2003 Process Christian Leigh
2004 Tête d’or Gilles Blanchard
2005 Dans tes rêves Denis Thybaud
2006 Truands Frédéric Schoendoerffer
2007 À l’intérieur Alexandre Bustillo, Julien Maury
2008 Les Bureaux de Dieu Claire Simon
2009 Jimmy Rivière Teddy Lussi-Modeste
2009 Domaine Patric Chiha
2010 Notre paradis Gaël Morel
2010 Livide Alexandre Bustillo, Julien Maury
2010 Bye Bye Blondie Virginie Despentes
2011 L’Étoile du jour Sophie Blondy
2013 Aux Yeux des vivants Alexandre Bustillo, Julien Maury
2013 Les rencontres d’après minuit Yann Gonzalez
2013 Le Renard jaune Jean-Pierre Mocky

JACQUELINE AUDRY
Pionnière du cinéma des femmes
Jacqueline Audry sera à l’honneur de notre festival pour une mini rétrospective liée à la sortie du livre Jacqueline
Audry, la femme à la Caméra de Brigitte Rollet «Qui se souvient aujourd’hui de Jacqueline Audry (1908-1977), réalisatrice de seize longs métrages entre 1946 et 1969, ce qui en fait sans doute la femme la plus prolifique de l’histoire du cinéma français ? Dans cette période de l’après-guerre où elle débute derrière la caméra, «creux de la vague» d’un féminisme peinant à surmonter le retour de bâton qui suit la Libération, elle adapte notamment Colette, Sartre et Victor Margueritte, dans une démarche féministe étonnante vu le contexte idéologique de l’époque.»
Brigitte Rollet
Chercheuse en cinéma et médias au Centre d’Histoire Culturelle des Sociétés Contemporaines (UVSQ), spécialiste des questions de genre et de sexualité sur petit et grand

 

Gigi
Mitsou
Le Secret Du Chevalier…
Les Malheurs De Sophie

Tables rondes TURBULENCES

Mardi 17 mars

Table ronde « Turbulences » n°1 :
Nos espaces de vie : quelles alternatives solidaires et locales aux normes urbaines et architecturales ?


15h Grande Salle
Une vie radieuse de Meryll Hardt (18’)
Le semeur de Julie Perron (1h17’)

16h30 Petite Salle (Projection suivie de la table ronde)
Espace de Eléonor Gilbert (15’)
Mauvaises herbes de Catherine Wielant et Caroline Vercruysse (50’)

19h
Vernissage de l’exposition Terrain Vague(s) commissionnée par Annabella Orange et Monte Laster

C’est dès l’école, et dans la cour de récréation, microcosme de la société, que la puissante machine de fabrication du genre se met en branle. Comme l’explique l’enfant du court métrage Espace de Eléonore Gilbert à l’aide d’un dessin :« Je vais colorier comme ça, les endroits où on a pas le droit de jouer… enfin les filles ! Parce que les garçons bien sûr, ils ont le droit de jouer au foot ! ». Les espaces dans lesquels nous évoluons, vivons, dormons, nous asseyons, les bâtiments que nous édifions nous imposent des limites, des normes (de race, de genre, de classe) qui à leur tour nous traversent, nous catégorisent, nous empêchent. Nos espaces de vie évoluent grâce à nous, mais nous évoluons aussi en fonction d’eux. Sans doute faut-il d’abord comprendre les stratégies de pouvoir et d’exclusions qui s’y logent… afin de s’en déloger dans un second mouvement. Troubler la frontière artificiellement érigée entre le monde urbain et le monde rural se pose comme un moyen de réappropriation de nos espaces de vie. C’est le moment d’inventer des alternatives de vivre ensemble et de poser cette question : comment dénormaliser nos espaces urbains?

Avec : Ingrid Amaro (La Semeuse à Aubervilliers), Marie Monique Robin (réalisatrice de Sacrée croissance !), Marie-Hélène Bacqué (Sociologue et urbaniste), Annabella Orange (Directrice d’Habitat-Cité, association de solidarité internationale et de lutte contre le mal-logement), Monte Laster (Directeur Artistique de FACE, French American Creative Exchange à la Courneuve), Eléonor Gilbert (réalisatrice de « Espace »), Claire Laborey (réalisatrice de Naoshima), Meryll Hardt (réalisatrice de « une vie radieuse »), Catherine Wielant (réalisatrice de « Mauvaises herbes »), Julie Perron (réalisatrice de « Le semeur »), Elisabeth Leuvrey (réalisatrice de « AT(H)OME) et Ryley Grunenwald (réalisatrice de « 3 acres in Detroit »)

Mercredi 18 mars

Table ronde « Turbulences » n°2. :
Les Semeuses.

Regards croisés sur les femmes et l’écologie : un lien « naturel » ?
15h00 Grande Salle

3 Acres in Detroit de Nora Mandray (13’)
Les chèvres de ma mère de Sophie Audier (97’)

16h30 Petite Salle (séance suivie de la table ronde)

Arekara – La vie après de Momoko Seto (17’)
Sovereignty Dreaming de Vanessa Escalante (47’)

Dans les années 80, les mouvements éco-féministes ont mis en évidence l’analogie entre l’oppression des femmes par les hommes, et la destruction que ceux-ci infligeaient à la nature. Les femmes entretiendraient un rapport privilégie à l’environnement. De l’ordre de la protection naturelle. On peut légitimement se demander si cela ne construit pas la femme comme un être originellement apte à vivre le lien qui l’unirait à la nature. La soit-disante nature de la femme la placerait dans un rapport maternel – ne dit-on pas mère Nature ? – vis-à-vis de l’environnement qui l’entoure. Cette naturalisation renforce alors un double préjugé : si l’homme maîtrise la nature par la création de l’industrie, par les technologies, la femme elle, agirait dans l’environnement par instinct, par émotion. Elle se soucierait de la nature car elle en ferait partie intégrante.

Par conséquent, peut-on faire s’entrecroiser féminisme et écologie sans renaturaliser la figure de « la femme »? Pourquoi ne pas essayer de penser ces femmes soucieuses de la nature non plus seulement à travers la figure maternelle mais à travers aussi celle de la guerrière, de la lutteuse ? A l’image des femmes aborigènes Milwayi du film de Vanessa Escalante, Sovereignty Dreaming, qui se battent, à l’échelle locale, contre le Commonwealth et l’enfouissement de déchets nucléaires sur leur terre. En creux de ces questions liées au genre, ce sont d‘autres sur l’écologie elle-même qui se posent: si le politique semble pour le moment peu efficace, peut être faut-il se tourner vers un travail de prise de conscience individuelle pour arriver ensuite à une action collective? Comment rendre par exemple présent dans nos vies quotidiennes le concept de « réchauffement climatique » ? Quelles alternatives à la destruction de l’environnement s’offrent à nous ?

En s’emparant de leur caméra, les réalisatrices de la section Turbulences, proposent chacune à leur façon, une forme de militantisme écologique. Non pas parce qu’elles sont en premier lieu des femmes, mais parce qu’elles sont avant tout des cinéastes. Elles deviennent des semeuses d’images qui nous alertent et favoriseront peut-être de nouvelles prises de consciences. Ne reste plus qu’à en collecter les fruits à Créteil!

Avec Jade Lindgaard, Journaliste à Mediapart, Emilie Hache (sous réserve) Philosophe, spécialiste de l’éco-féminisme, Jeanne Burgart Goutal chercheuse en philosophie sur l’écoféminisme, Sophie Audier Réalisatrice de “Les chèvres de ma mère”, Vanessa Escalante réalisatrice de « Sovereignty Dreaming, la révolte des Rêves », Nora Mandray réalisatrice de « 3 acres in detroit », Claire Laborey réalisatrice de « Naoshima », Eléonor Gilbert réalisatrice de « Espace ».

Solutions Locales Pour Un…
La Révolte Des Rêves…
3 Acres In Detroit
Ici Rien
Arekara – La Vie…
At(H)Ome
Les Champignons Pourront-Ils Sauver…
Choreography
Con Il Fiato Sospeso
Vers Le Ciel

LES RÉALISATRICES ÉQUITABLES du Québec
Créé en 2007, Réalisatrices Équitables est un collectif de réalisatrices québécoises qui vise à atteindre l’équité pour les femmes dans le domaine de la réalisation au Québec. Le groupe compte actuellement près de 150 membres réalisatrices professionnelles, et son réseau rejoint plusieurs centaines de sympathisants. « Nous sommes très heureuses d’être invitées cette année au Festival de Films de Femmes de Créteil. Nous avons préparé une programmation qui saura sans doute provoquer quelques débats passionnants. Au plaisir de vous rencontrer à Créteil ! »
Nicole Giguère et Isabelle Hayeur

RENCONTRES
avec Nicole Giguère et Isabelle Hayeur
Mercredi 18 mars à 19h
Vendredi 20 mars à 16h30
Elles seront présentes au colloque Les Écritures

Au programme :
Déboires Délia Gunn | 2010 | animation | 3mn
Catimini Nathalie Saint-Pierre | 2012 | fiction | 1h51
La Comédienne d’Amérique Christine Chevarie 2013 | clip | 4mn
Napien-Bière Dolores Bellefleur | 2013 | doc | 6mn
Une courte histoire de la folie Isabelle Hayeur 2014 | fiction | 27mn
Un film de chasse de filles Julie Lambert | 2014 doc | 1h15

Catimini
La Comédienne D’amérique
Une Courte Histoire De…
Déboires
Un Film De Chasse…
Napien-Bière

PROGRAMME DU COLLOQUE / Les écritures « L’écriture féminine c’est comme les arts ménagers et la cuisine ».

C’est ainsi que Monique Wittig s’exprima pour déjouer l’amalgame bien souvent commis entre le mythe naturalisant de « la » femme et la pratique de l’écriture par les femmes. Loin de pointer une spécificité de l’écriture par les femmes, le colloque « Les Ecritures » se propose de braquer les projecteurs sur les richesses et les pluralismes des procédés, des styles et des formes d’écritures des femmes. Nous avons constaté que la plupart des textes et études consacrées aux femmes et à l’écriture cinématographique, adoptent un point de vue statistique, sociologique. En bref, chiffré. Le rapport du CNC paru l’an passé a permis une large production de textes passionnants, mais souvent largement orientée vers l’aspect quantitatif, concernant les « effectifs féminins » au sein de l’industrie du cinéma, ou les budgets de production alloués – et jamais ou rarement le fond même des écritures, les représentations véhiculées, les genres ou les thèmes privilégiés par les femmes, ou encore le processus de développement des écritures, leurs évolutions à travers les années. Cette première dimension est évidemment nécessaire et intéressante pour comprendre (et prouver) les inégalités femmes/ hommes, notamment dans le domaine scénaristique. Néanmoins, nous aimerions cette fois nous attacher à parler des écritures en elles-mêmes. Pour cette raison, nous avons décidé de consacrer un espace et un temps de parole aux problématiques qui lient les femmes aux écritures. Et donc laisser s’exprimer les premières intéressées, c’est-à-dire les réalisatrices, écrivaines, scénaristes mais aussi productrices ou théoriciennes.

Jeudi 19 mars à 9h30

En présence de :
LUCILE CHAUFOUR, réalisatrice (sous réserve)
JACQUELINE CAUX, réalisatrice
AGNES DE SACY, scénariste (sous réserve)
MELINE ENGERBEAU, scénariste et productrice
VALERIE MINETTO, réalisatrice
MARYLENE NEGRO, réalisatrice
EMILIE NOTERIS, écrivaine (En résidence à la librairie Violette and Co, programme de résidences de la Région Ile-de-France)
MICHELLE PORTE, réalisatrice
SANDRINE RAY, scénariste et réalisatrice
BRIGITTE ROLLET, maîtresse de conférence en études culturelles
CECILE VARGAFTIG, écrivaine et scénariste
ANNE VILLACEQUE, réalisatrice
LES INDELEBILES (Sabrina B. Karine et Alice Vial), atelier de scénaristes
ainsi que LES REALISATRICES EQUITABLES DU QUEBEC
et les productrices/teurs, réalisatrices/ teurs et scénaristes des ATELIERS LUDWIGSBURG.

La rencontre sera modérée par VERONIQUE LE BRIS, directrice de la rédaction et fondatrice du web magazine Cine-Woman.

Au programme : Cherchez Hortense Pascal Bonitzer | 2012 | fiction | 1h40, Comme un lion Samuel Collardey | 2012 | fiction | 1h42
, French it up ! Sabrina B. Karine, Alice Vial | 2014 | fiction | 26mn, 
Léone, mère et fils Lucile Chaufour | 2014 | doc | 40mn, Man from Tomorrow Jacqueline Caux | 2014 | expé | 40mn
, Métamorphoses Shanti Masud | 2014 | fiction | 49mn, 
Les Mots comme des pierres – Annie Ernaux, écrivain M. Porte | 2013 | doc | 52mn, Un château en Italie, Valeria BruniTedeschi | 2012 | fiction | 1h44, 
Une vie meilleure Cédric Kahn | 2010 | fiction | 1h51
, You I Tourneur Marylène Negro | 2014 | expérimental | 16mn.

Cherchez Hortense
Comme Un Lion
French It Up !
Léone, Mère Et Fils
Métamorphoses
Man From Tomorrow
Une Château En Italie
Une Vie Meilleure
You I Tourneur
Les Mots Comme Des…

Le cinéma continue à exploiter des représentations « vieillottes » (ou discriminantes) des femmes. Les réalisatrices sont désormais attentives pour éviter les chemins battus et ouvrir des perspectives. Le Festival se doit d’accentuer cette résistance aux stéréotypes et de continuer à interroger le genre. C’est ce que nous tentons de faire à travers la découverte de trois films qui pointent de manière différente, à la fois historique, burlesque ou militante, les limites de nos libertés d’existence et d’expression. Comme le dit si bien Geneviève Sellier: « le cinéma c’est avant tout la fabrique du genre ».

RENCONTRES & DEBATS


Samedi 14 mars à 16h30
Je ne suis pas féministe, mais… Florence Tissot et Sylvie Tissot | 2015 | doc | 52mn
Projection suivie d’une rencontre avec Christine Delphy et les réalisatrices, animée par Ghaïss Jasser.
Signature au stand de la librairie Violette&Co avec la Revue Nouvelles Questions Féministes.

Dimanche 15 mars à 14h30
Take the Boat Camille Hamet et Séréna Robin | 2014 | doc | 52mn
Suivie d’un débat sur le droit à l’avortement en Europe, en présence de nombreuses intervenantes.

Dimanche 15 mars à 16h30
Parole de King ! Chriss Lag | 2014 | doc | 1h30
Projection précédée à 13h par un atelier ouvert au public (sur inscription) et suivie par une rencontre avec Chriss Lag et Louise de Ville.

Parole De King !
Je Ne Suis Pas…
Take The Boat

HOMMAGES
Nous rendons hommage à trois femmes réalisatrices qui ont traversé des continents et leur histoire. À travers ces regards, nous retrouvons la mémoire de nos utopies, de nos solidarités et de nos émotions portées par un vent chaud d’Afrique, un rituel d’incantation magique vers nos
identités, une volonté patiente de relever les défis et les contradictions de la grande Histoire.

Maria Klonaris
Maria Klonaris fut cinéaste, plasticienne pluridisciplinaire et théoricienne. Elle est co-auteur, avec Katerina Thomadaki de nombreux films. Ensemble elles ont sculpté des images inédites à la frontière des genres.

Samedi 14 mars à 19h
Unheimlich I : Dialogue secret 1979 | expé | 1h10
Master class : Pour une écologie de l’image avec Katerina Thomadaki

Helma Sanders-Brahms
Notre rencontre avec Helma date de 1979 année de naissance de notre Festival. Son oeuvre était déjà en plein essor et notre Festival débutant a connu grâce à sa venue un succès public et médiatique immédiat.

Dimanche 15 mars à 21h
Laputa | 1986 | fiction | 1h32
En présence de Anna Sanders, sa fille et de Gisela Rueb et avec le soutien du Goethe Institut

Khady Sylla
Les voyages intérieurs de Khady Sylla, ou la parole regagnée, avec Mariama Sylla, soeur de Khady et co-réalisatrice de son dernier film. Khady mène cette réflexion puissante et habitée se répercutant autant dans le présent du film que dans une Histoire africaine.

Lundi 16 mars à 19h
Les Bijoux | 1997 | fiction | 22mn
Une simple parole | 2014 | doc | 1h03
En présence de Mariama Sylla et de Boubacar Kouyaté, fils de Khady.

 

Laputa
Les Bijoux
Unheimlich I : Dialogue…
Une Simple Parole

PAROLE DE KING! + ATELIER DRAG KING

DIMANCHE 15 MARS DE 13H A 16H
A la Maison des Arts de Créteil, Satellite

ATELIER DRAG KING Animé par Louise De Ville
Sur inscription obligatoire
envoyer un mail à: marion.filmsfemmes@gmail.com

​On connait bien les Drags Queens, moins les Drags Kings qui jouent, interprètent un personnage masculin le temps d’une soirée, ou d’un atelier…Prenant au pied de la lettre la notion de construction sociale des genres, les Drag Kings se servent des codes de la masculinité pour déconstruire en conscience leurs propre codes de la féminité.
Lors de cet atelier animé par Louis(e) de Ville, vous apprendrez les basiques de la transformation physique: barbe ou moustache, coiffure, bandage des seins, fabrication d’un « service trois-pièces »,… Puis il s’agira d’apprendre l’attitude: comment marcher, serrer la main, s’asseoir dans le métro, et danser comme un homme.
Louis(e) de Ville est une comédienne, performeuse burlesque, éducatrice sexuelle, et auteure. Diplômée d’art dramatique, elle a commencé à faire du théâtre engagé dans son natal Kentucky (Etats-Unis), avec des pièces contre le racisme, le sexisme, et l’homophobie. Elle continue en France et en Europe à créer sa propre propagande féministe et queer en explorant, exploitant et détournant les codes du genre. Avec ses personnages, de femme au foyer parfaite et putain, de fille en bonbons et bite en sucre d’orge, de marin pin-up, de gangster à paillettes et de femme à barbe, elle est un exemple vivant du mouvement pro-sexe, et rend Judith Butler et Michel Foucault excitants. Elle a créé avec Wendy Delorme et Mister Mister le « Drag King Fem Show ». Elle a notament monté en tant que metteur en scène « les Monologues de Vagin » en 2002, créer « Fem-tasmes de Louise de Ville» en 2006 et écrit sa première pièce en Français : « Betty speaks » en 2009. Elle a présentée une première version de ce spectacle au « 3ème festival de théâtre gay et lesbien de Paris » qui lui a valu le prix d’interprétation féminine. En 2012, Camille Emmanuelle a créé avec Louis(e) en 2012 les soirées « Garçonnes », pour ouvrir au plus grand nombre l’expérience Drag King. Plus d’infos sur : http://www.louisedeville.com/

La vidéo du premier atelier est à découvrir ici:
http://vimeo.com/50243466

IMPORTANT. Chaque participante doit apporter:

– une tenue « virile » de votre choix. Votre personnage masculin « rêvé ». De l’homme en costard au motard, de l’ado au bad boy, sentez vous libre. Juste un point: pas de vêtements trop amples.
– des bandes de type « entorse » http://www.togi-sante.com/media/produit/bande-de-crepe-sous-cello–00166–lohmann-rauscher–1.jpg à acheter en pharmacie (autour de 2€).

Pas autocollantes. (Pensez à adaptez la taille des bandes à votre bonnet et tour de poitrine!)



Suivi de

DIMANCHE 15 MARS A 16H30
A la Maison desArts de Créteil, Petite Salle
Avant-première de
Parole de King de Chriss Lag
Rencontre avec Chriss Lag et Louise de Ville et les participantes de l’atelier

Si les Drag Queens sont connues et occupent les scènes des cabarets, les Drag Kings eux sont peu visibles. Chriss Lag à rencontré 22 Kings venant de différents coins de France. Nous les découvrons des scènes et performances aux ateliers, entre jeux, plaisir, démarche artistique aussi bien que militante. Prenant au pied de la lettre la notion de construction sociale des genres, ces Drag Kings se servent des codes de la masculinité pour déconstruire en conscience leurs propre codes de la féminité.

Note d’intention de la réalisatrice : « Les Drag Kings font partis de ma culture et pendant des années, je n’en ai vue que le côté fun. En suivant Louis(e) de Ville pour réaliser son portrait*, j’ai découvert que cette démarche questionnait beaucoup et des gens très différents. J’ai donc commencé à rencontrer des Kings en France et à tourner des image. Et fin 2013 et toute l’année 2014 les opposants au mariage pour tous ont déversés leur haine dans les rues, dans les médias et libéré une parole homophobe. Et leur ignorance feinte autour des études de genre à amener, une crispation de la société autour de ce sujet. Ce film est ma réponse. »
* « Louis(e) de Ville, portrait d’une bad girl » (48 mn)

Teaser : http://youtu.be/d2lHVsS5YIo

EXPOSITION « Terrain vague[S] »

Maisons en carton, tours en béton : Habitat-Cité et Monte Laster posent leur regard sur des réalités urbaines ici et là-bas et donnent la parole aux habitants de La Courneuve de Pantanal où encore de Paraiso. Photos, installations et vidéos par Stéphane Etienne, Monte Laster et Nadège Quintallet.

FORUM ARTE Actions Culturelles / La fémis

Projection d’une sélection des films de l’Atelier Ludwigsburg-Paris
9 courts métrages sur le thème « Embrasse-moi »
Ada et ses amis Antonin Desse | Bouche à Bouche Oskar Sulowski| Dans les yeux Rémi Bigot | Le Dernier Baiser Tatjana Moutchnik | Oups ! Avril Besson | Platinum Alexander Landsberger | Qui est Zoé ? Britta Schoening | TGV Emilie Noblet | Wrong Planet Iris Fergel

DES COURBES POUR ARRONDIR LES ANGLES

Le Prix Images de Ma Ville 2015

Projection samedi 21 mars à 16h30
Des Courbes pour arrondir les angles (13mn)
en présence de l’équipe du film

Le Prix Images de Ma Ville 2015 sera remis lors de la soirée palmarès le samedi 21 mars, par le Comité de lecture composé de : Delphine Collet, Pierre Conroux, Laure Desmazières, Sébasien Haguenauer, Marie-Noëlle Maidin et Sophie Salbot.

 

Personnalités présentes

En janvier 1972, Archie Shepp enregistra l’album Attica Blues en hommage au soulèvement de la prison d’Attica. Il revisite ce répertoire 40 ans plus tard. Dans The Sound Before The Fury nous découvrons l’histoire des rebelles d’Attica.

En 2006, elle réalise son premier court métrage Moi, ma sœur et la chose. En 2010, elle réalise le documentaire Les imams vont à l’école et en 2013, elle signe son deuxième court métrage Peau de colle. Le Challat de Tunis est son premier long-métrage de fiction. 

Brigitte Sy est une actrice, réalisatrice et scénariste française née le 26 janvier 1956 à Paris.

Reda Kateb, né le 27 juillet 1977 à Ivry-sur-Seine, est un acteur français.

En 2009, il travaille avec Jacques Audiard pour le film Un prophète, dans lequel il occupe un second rôle remarqué, puis pour Léa Fehner dans le film Qu’un seul tienne et les autres suivront dans lequel son travail est particulièrement salué par la critique.  En 2013, il interprète le rôle d’un terroriste auquel la CIA arrache des informations sur Al-Qaïda dans Zero Dark Thirty de Kathryn Bigelow. Il joue notamment avec Jessica Chastain.  En 2014, il tient un des deux rôles principaux du film Hippocrate de Thomas Lilti, en compagnie des comédiens Vincent Lacoste et Jacques Gamblin.  Évoquant sa filmographie avec des films réalisés ou en cours de tournage comme Zero Dark Thirty ou Lost River aux États-Unis, L’Express salue en septembre 2014 « une filmographie qui en rendrait jaloux plus d’un ».

 Leïla Bekhti née le 6 mars 1984 à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), est une actrice française.

Louis Garrel est un acteur français. Il est le fils du réalisateur Philippe Garrel et de l’actrice et réalisatrice Brigitte Sy, ainsi que le petit-fils de l’acteur Maurice Garrel et le frère de l’actrice Esther Garrel.

Le film de Jean-Jacques Beineix 37,2° le matin enflamme la critique et les spectateurs. La présence volcanique de Béatrice Dalle, qui campait avec Betty son premier personnage au cinéma, y est pour beaucoup. Une grande actrice est née qui n’aura de cesse d’étonner. De ce premier film culte, en passant par Night On Earth de Jim Jarmush et Bye Bye Blondie de Virginie Despentes, Béatrice Dalle nous captive et tourne successivement avec les auteurs les plus confirmés (Jacques Doillon, Abel Ferrara). Présente en 2001 sur la Croisette avec deux films remarquables, Trouble Every Day de Claire Denis et H Story de Nobuhiro Suwa, elle s’impose comme une comédienne au jeu intense. En 2012, elle forme avec Emmanuelle Béart le couple inédit de la romance sexe et rock’n’roll Bye Bye Blondie. Magistrale et souveraine aujourd’hui sur les planches dans « Lucrèce Borgia », adapté de la pièce de Victor Hugo par David Bobée, Béatrice Dalle est l’invitée d’honneur de la 37ème édition du Festival.

Virginie Despentes, née le 13 juin 1969 à Nancy, est une écrivaine et réalisatrice française. Elle est également, à l’occasion, traductrice et parolière.

Sociologue française, chercheuse du CNRS depuis 1966 dans le domaine des études féministes ou études de genre. Elle est une des cofondatrices de Nouvelles Questions féministes, une revue qui introduit entre autres le courant intellectuel du féminisme matérialiste, catégorie qu’elle forge en 19751, et le concept de genre.

Comédienne, performeuse burlesque, éducatrice sexuelle, et auteure. Diplômée d’art dramatique, elle a commencé à faire du théâtre engagé dans son natal Kentucky (Etats-Unis), avec des pièces contre le racisme, le sexisme, et l’homophobie. Elle continue en France et en Europe à créer sa propre propagande féministe et queer en explorant, exploitant et détournant les codes du genre. Avec ses personnages, de femme au foyer parfaite et putain, de fille en bonbons et bite en sucre d’orge, de marin pin-up, de gangster à paillettes et de femme à barbe, elle est un exemple vivant du mouvement pro-sexe, et rend Judith Butler et Michel Foucault excitants. Elle a créé avec Wendy Delorme et Mister Mister le « Drag King Fem Show ». Elle a notament monté en tant que metteur en scène « les Monologues de Vagin » en 2002, créer « Fem-tasmes de Louise de Ville» en 2006 et écrit sa première pièce en Français : « Betty speaks » en 2009. Elle a présentée une première version de ce spectacle au « 3ème festival de théâtre gay et lesbien de Paris » qui lui a valu le prix d’interprétation féminine. En 2012, Camille Emmanuelle a créé avec Louis(e) en 2012 les soirées « Garçonnes », pour ouvrir au plus grand nombre l’expérience Drag King. Plus d’infos sur :  http://www.louisedeville.com/

Elle est présente dans le documentaire Parole de King ! de Chriss Lag

Album Photos

37ème Festival de Films de Femmes de Créteil

Jury et Palmarès du Festival

Grand Prix du Jury – Meilleur long métrage de fiction
Objects in Mirror de Narges Abyar (Iran)
Mention spéciale Grand Prix
Thou Wast Mild and Lovely de Josephine Decker (USA)
Mention spéciale Coup de cœur
Todos estan muertos de Beatriz Sanchis (Mexique)
Prix Anna Politkovskaïa – Meilleur long métrage documentaire
L’Axe optique (Opticheskaya) de Marina Razbezhkina (Russie)
Prix FranceTV au Féminin
Sovereignty Dreaming, la révolte des rêves de Vanessa Escalante (France)
Prix Graine de Cinéphage – Meilleur long métrage de fiction
Todos estan muertos de Beatriz Sanchis (Mexique)
Prix UPEC. Université Paris-Est-Créteil – Meilleur court métrage européen
Schoolyard de Rino Dragasaki (Grèce)
Prix du Public – Meilleur long métrage de fiction (doté par la Ville de Créteil)
Dukhtar d’Afia Nathaniel (Canada/USA/Norvège)

Prix du Public – Meilleur long métrage documentaire (doté par le département Val-de-Marne)
In the image : Palestinian Women Capture the Occupation de Judith Montell et Emmy Scharlatt (USA/Israël)
Prix du Public – Meilleur court métrage étranger
The Chicken d’Una Gunjak (Allemagne/Croatie)
Prix du Public – Meilleur court métrage français
Sol branco de Cristele Alves Meira (France/Portugal)
Prix Scénario Images de ma ville
Dessine-moi une ville de Helena Gillan

Jury compétition fiction

ASTRID ADVERBE

Astrid Adverbe est comédienne et réalisatrice. Issue du théâtre, elle a joué dans plusieurs courts et longs métrages (Pierre Merejkowsky, Marina Déak, Boris Lehman, Pamela Varela, Nicolas Leclere ou Cédric Anger). Elle est l’actrice principale de Nuits blanches sur la jetée, de Paul Vecchiali, film en compétition au dernier Festival de Locarno et actuellement en salles. Elle a réalisé Mé Damné et Ma fleur maladive, films documentaires sortis au Cinéma Saint André des Arts en 2014.

LINDA ATTAB

Monteuse autodidacte, Linda Attab a travaillé auprès de Marc Caro, Jacques Audiard, Philippe Lioret, Roman Polanski, Lucille Hadzihalilovic, Tony Gartlif en fictions, documentaires et clips vidéos. Elle a collaboré sur des films plus expérimentaux auprès d’Emmanuel Carlier, Sarah Moon, Ellen Von Unwerth ou encore Bettina Rheims. Un parcours qui la conduit à vouloir réaliser ses propres projets tels que Un jour à l’école des danseurs Gotipua tourné en Inde et Redux, un court métrage de fiction.

EMILIE DELEUZE

Emilie Deleuze se forme à la mise en scène à la Fémis. En 1994, elle réalise pour Arte le téléfilm L’Incruste, de la série Tous les garçons et les filles de leur âge. En 1999, son premier long-métrage, Peau neuve, est présenté au Festival de Cannes dans la section « Un certain regard », et obtient le prix Fipresci. En 2009, elle tourne A deux c’est plus facile, pour Arte puis en 2013, Tout est permis. Elle tournera en 2015 Jamais contente, adapté d’un roman de Marie Desplechin.

PHILIPPE SOUSSAN

Philippe Soussan est artiste plasticien photographe. Dans son travail, il tente d’établir une relation entre notre mode
de perception du réel, la création d’une mémoire collective, et la mécanique de l’image photographique. Il fait participer les objets du quotidien dans un processus créatif, afin que ceux-ci nous parlent de nous-mêmes. Il est également auteur de la fiction  » Champ Démocratique » Edition/Galerie Intuiti. Il participe actuellement à deux expositions collectives à l’étranger.

JEAN-MICHEL RODES 

Ancien directeur délégué aux Collections de l’Ina.

JURY COMPÉTITION DOCUMENTAIRE « Anna Polikovskaïa »

SYLVIE BRAIBANT

Sylvie Braibant est rédactrice en chef à TV5Monde, de l’émission et du site Terriennes, dédiés à la condition des femmes dans le monde. Elle tient un blog, Caravane, promenade nomade à travers la planète presse. Elle a fait des études de droit, de journalisme et d’histoire. Elle a publié un livre : Elisabeth Dmitrieff, aristocrate et pétroleuse et écrit un scénario sur la Commune de Paris. Elle collabore régulièrement au Monde diplomatique.

CORINNE CONTOUR

Corinne Contour a exercé plusieurs métiers très divers, institutrice, habilleuse au théâtre et cinéma entre autre avant de partir trois ans aux Etats-
Unis. A son retour, elle découvre le métier de monteuse documentaires et magazines, métier qu’elle exerce maintenant depuis trente ans ans, d’abord en freelance, et depuis douze ans à France Télévisions, principalement pour les émissions Thalassa et Faut pas rêver.

ERIC DENIS

Après avoir été co-scénariste et co-réalisateur de courts métrages, Eric Denis a intégré l’équipe de Documentaire sur grand écran en 1994, en tant que graphiste et chargé de communication. Il a collaboré aux sorties nationales de films documentaires dont ceux de Johan van der Keuken Denis Gheerbrant, Valérie Mréjen. Depuis 2011, il participe à l’édition de coffrets DVD (Duret/Santana, Alain Cavalier, Claire Simon, Bob Connolly, Ross McElwee, Volker Koepp).

FRED KIHN

Fred Khin habite à Paris mais c’est un jurassien d’adoption.  Après pas mal de jobs, il est devenu photographe pour Libé, Le Monde, et pour des institutions culturelles. Chef opérateur pour une série diffusée sur canal +, Le bidule, il rencontre Olivier Babinet et ensemble, ils font un film : Robert Mitchum est mort, un road movie à travers l’Europe du nord et le cinéma de genre. Depuis, il continue la photo et écrit un second scénario. Un road movie à travers l’Europe du sud.

NOËLLE PUJOL

Artiste et réalisatrice, Noëlle Pujol présente ses films et ses installations à la fois dans des festivals de films internationaux et des lieux d’art contemporain. Ses réalisations les plus récentes sont les deux films Histoire racontée par Jean Dougnac et Le Dossier 332 qui composent un diptyque. Elle est actuellement en résidence au collège Pablo Neruda à Aulnay-sous-Bois dans le cadre du programme In Situ pour développer son projet de film.