Édition 2005

Du 11 au 20 mars 2005

27ème édition

Catalogue

Compétition fiction

Brodre – Brother
Quase Dois Irmaos Presque…
…ing – Ho Yuk
Arisan ! – Gathering
Dirt
Frozen – Glacial/gelé
Hu Die Butterfly
I-San-Special
Let’s Love Hong-Kong –…
O Diabo A Quatro…

Compétition documentaire

Correspondances
Eugenia Of Patagonia Eugénie…
Keep Not Silent
La Très Chère Indépendance…
Locas Del Alma
Pekin – Zlota 83…
Prostitution Behind The Veil
Riles – Life On…
Soupir D’âme
Stärker Als Die Angst…

Compétition court métrage

Being Bad
Border
Breaking Out
Busenfreundinnen – Affaires De…
Charlotte
Glenn, The Great Runner
Happy Now
His Passionate Bride –…
Hoi Maya Salut Maya…
Just A Minute Yoko

Autoportrait : Juliette Binoche

JULIETTE BINOCHE: LE VISAGE  DU ROMANTISME CONTEMPORAIN

“ Bravo Juliette! ” s’est écriée en cœur la presse française quand Juliette Binoche a reçu un Oscar pour son rôle dans Le Patient anglais (1996). Ce film lui a valu la reconnaissance internationale : au début du 21e siècle, Juliette Binoche est – avec ses aînées Catherine Deneuve et Jeanne Moreau – l’actrice française la plus connue au monde.

Seule parmi une génération qui pourtant compte d’impressionnantes rivales – Sandrine Bonnaire, Emmanuelle Béart et Sophie Marceau notamment – Juliette Binoche a atteint le statut de star internationale tout en restant identifiée au le cinéma d’auteur français, passant de Jean-Luc Godard, André Téchiné et le jeune Léos Carax à des productions internationales de prestige, comme L’Insoutenable légèreté de l’être, Fatale, Trois couleurs : Bleu et Le Patient anglais. Binoche projette une image à la fois romantique et cérébrale qui en fait l’héritière des actrices de la Nouvelle Vague. Elle sait évoquer, sous une apparence lisse, l’intensité de la passion.

La gamine des débuts

La très jeune Binoche est l’incarnation de l’adolescente spontanée. Pourtant, elle suit des cours de théâtre et acquiert la discipline et le professionnalisme associés à la scène. Binoche ne s’impose pas par hasard : elle commence à apprendre à jouer à la fin des années 1970 avant d’accéder au Conservatoire de Paris. Puis elle joue dans des productions théâtrales au début des années 1980, et dans quelques téléfilms. Elle obtient son premier rôle au cinéma dans Liberty Belle de Pascal Kané en 1982, puis joue en 1984 un petit rôle dans Je vous salue, Marie de Godard, avant d’obtenir un rôle plus étoffé dans Les Nanas d’Annick Lanoë, une comédie “ post-féministe ” et un remake de The Women de Cukor (des personnages 100% féminins discutant sans fin des hommes). Il est intéressant de constater, compte tenu du développement futur de son image, qu’elle est le seul personnage “ tragique ” du film, peu à peu détruite par un amour non réciproque. Je vous salue Marie renforce le registre dramatique : elle apparaît dans deux courtes scènes où “ Joseph ” la rejette pour “ Marie ”, avec la caméra de Godard focalisée sur son visage angoissé : nous découvrons les joues rondes et le teint de lait, le nez retroussé, les yeux d’un brun limpide, les cheveux sombres et raides, les lèvres roses qui nous deviendront familiers. Déjà Binoche compose une variante originale de la figure de la gamine : elle possède la santé éclatante et l’énergie d’un garçon manqué comme la Gigi de Colette, mais elle peut aussi exprimer le désespoir romantique. Cette image s’affirme dans Rendez-vous de Téchiné (1985) dont Binoche dit : “ Pour moi, ce film a été un détonateur, comme une naissance ”  Dans ce premier rôle en tête d’affiche, Binoche incarne Nina, une jeune actrice débutante, qui va triompher en jouant la Juliette de Shakespeare. Son image dans Rendez-vous donne le ton de sa carrière future, image dont Léos Carax va s’emparer pour en faire une icône du néo-romantisme.

La muse de Carax : cinéphilie et amour fou

Il est difficile d’éviter la métaphore de Pygmalion dans le cas de Carax et Binoche dont la collaboration pour Mauvais Sang et Les Amants du Pont-Neuf (1991) s’est établie aussi bien à l’écran qu’à la ville. Carax a littéralement remodelé Binoche pour le rôle d’Anna dans Mauvais Sang. Elle a dû perdre du poids, apprendre à danser et à chanter –  et même changer son rire ; il lui a fait lire les romans de Balzac et de Radiguet, écouter Jean Cocteau et Barbara. Carax exige d’elle un investissement toujours plus important qu’elle accepte de lui donner. Elle y sacrifie (temporairement) sa carrière, refusant de nombreux projets pendant les trois longues années que dure le tournage des Amants du Pont-Neuf. Carax lui insuffle aussi sa passion pour le cinéma, l’initiant à “ Griffith, Dreyer, Vidor ”.

Identité mythique du couple Carax-Binoche (tel celui formé par Godard et Karina): un auteur masculin construit son universel filmique personnel à l’aide d’une star féminine. Il ne s’agit pas d’un processus unilatéral, et Binoche entreprend ce film en toute connaissance de cause : “ Mon personnage était une image de femme vue par le regard d’un homme. Je voulais être filmée par quelqu’un qui m’aimait et que j’aimais ”. Mauvais Sang décline une série d’images esthétisantes où le visage de Binoche occupe une place centrale, filmé sous tous les angles, y compris de profil et à l’envers. Le paradoxe central de Mauvais Sang est que ce style très distancié est mis au service de l’amour fou, dans sa dimension la plus sincère. Carax utilise la dualité de l’image de Binoche, à la fois gamine et amoureuse passionnée, et la reconfigure sur le modèle des figures mythiques de l’histoire du cinéma, telle  que Lilian Gish, Louise Brooks et Anna Karina. En même temps, Mauvais Sang utilise son innocence presqu’enfantine, proche de l’émerveillement. Les cheveux courts de Binoche, son visage triangulaire et ses grands yeux sombres faisant écho à son partenaire Denis Lavant, figure un couple d’enfants face à la figure de père qu’incarne Piccoli qui, par exemple, les surprend jouant à se barbouiller le visage de mousse à raser. Les Amants du Pont-Neuf, avec le même couple d’acteurs (et une autre figure paternelle incarnée par Klaus-Michael Grüber), est une longue élaboration de cette figure. On trouve dans ce film un autre hommage au visage de Binoche, dégradé de manière spectaculaire. Clocharde, elle passe l’essentiel du film sale, et avec un œil recouvert d’une œillère; ses lèvres pulpeuses (“ humides comme celles des stars d’autrefois ”, disait Alex dans Mauvais Sang) sont sèches et abîmées, son teint délicat est brouillé. Carax joue du souvenir de sa beauté, sur des affiches collées dans tout Paris, et le retour éclatant à la fin du film de son “ vrai ” visage.

L’insoutenable légèreté de l’être de Philip Kaufman (1987)

Sexe, art et angoisse

L’insoutentable légèreté de l’être (1988, adaptation de Milan Kundera) est la première production internationale de Binoche, un film américain prestigieux avec un sujet, une distribution et des décors européens. Elle joue Teresa, la jeune et simple épouse provinciale d’un héritier de la Prague romantique (Daniel Day-Lewis) ; ce nouveau rôle recycle des éléments de Mauvais Sang dans un récit plus classique. Selon Binoche, “ Anna m’a aidé à jouer Teresa ”. Son côté gamine nourrit l’innocence du personnage, par contraste avec la mondaine Sabina (Lena Olin). Mais ce qui crée aussi le lien avec ses rôles précédents c’est qu’elle est définie par son état amoureux.  Sa nature passionnée l’amène à passer sans transition d’une mélancolie profonde à un paroxysme de joie: transformation magique, étourdissante de son visage avec l’éclat soudain d’un sourire radieux. En tout cas, une étape est franchie par son passage au statut de star nationale à celui de star internationale. La nudité tourmentée de Rendez-vous et le discours amoureux des films de Carax cèdent la place à une image plus traditionnellement sexy.

Fatale de Louis Malle (1992) modifie plus profondément son image, transformant la gamine fantasque en une figure plus mature de “ femme fatale ”. Telle le sphinx, elle fascine tous les hommes qu’elle rencontre. Dans Fatale les scènes de sexe sont explicites mais c’est le visage de Binoche qui reste le centre d’intérêt, son identité de star évoquant maintenant les grandes stars des années 1930, en particulier Garbo. Roland Barthes disait du visage de Garbo qu’il était un masque et “ une idée ”. Binoche partage ce type de beauté, adapté au contexte moderne. D’abord, son apparence dans Fatale est transformée (“ Louis Malle […] demanda à un styliste de me transformer, de me donner un “ look ” ”). Ses cheveux noirs et brillants sont lissés, ses joues rondes creusées, sa voix est plus grave. Dans Fatale, comme dans Trois couleurs : Bleu, de Kieslowski – son autre grand rôle dramatique – l’identité sociale de ses personnages est constituée par une association avec le monde de l’art. Elle est actrice dans Rendez-vous, photographe dans L’insoutenable légèreté de l’être, peintre dans Les Amants du Pont-Neuf. Dans Fatale, elle travaille dans les arts plastiques, dans Trois couleurs : Bleu, dans la musique ; dans Alice et Martin, elle joue du violon. Dans Le Patient anglais, une scène importante la montre admirant des fresques de Piero della Francesca dans une église. L’importance de l’art pour ses personnages fait écho à son identité “ à la ville ” de peintre et d’amateur d’art. Binoche, qui est l’auteur des tableaux que l’on voit dans Les Amants du Pont-Neuf (dont elle a aussi dessiné l’affiche) a eu ses toiles exposées à Tours en 1994.

Nous avons noté l’utilisation de son visage dans Mauvais Sang et dans Les Amants du Pont-Neuf. De même, Trois couleurs : Bleu commence et se termine par son visage en très gros plan. Dans ces trois films, la beauté et la luminosité du visage de Binoche attirent la caméra comme un aimant, mais Trois couleurs : Bleu plonge dans son chagrin (elle perd son mari et son enfant au début du film, puis découvre que son mari avait une liaison avec une autre femme). Rôles mythiques dans la carrière de Binoche qui soulignent, dans notre culture et dans le cinéma d’auteur, la récurrence de la figure de la féminité tragique – faut-il donc que les femmes souffrent pour être attirantes ? On peut espérer que l’image de Binoche se transforme dans un sens plus positif, moins mélancolique – ce qu’elle dit souhaiter elle-même. À plus de dix ans de distance, son personnage dans Alice et Martin a acquis plus d’autonomie et de force que dans Rendez-vous du même Téchiné. Et dans Les Enfants du siècle (1999, sur la liaison entre George Sand et Alfred de Musset), elle incarne une figure historique vraiment indépendante et elle déclare avoir été attirée par la ‘force’ de George Sand. Pourtant ses rôles dans Les Enfants du siècle comme dans La Veuve de Saint-Pierre (2000) continuent de privilégier la même image mélancolique. La force de cette image douloureuse fait que son sourire ou son rire font l’effet d’une bombe, comme par exemple lorsqu’elle éclate de rire dans un bar dans Alice et Martin. Doit-elle, comme Garbo, ne “ jamais rire ”? Binoche raconte que sur le tournage du Hussard sur le toit, “ dès que je souriais, [Jean-Paul Rappeneau] voulait enlever le plan ”, ajoutant plus loin : “ quand on me dit : “ Vous faites des films sur la mort et le deuil, pourquoi ne faites vous pas des comédies ? ”, eh bien, j’aimerais bien, j’en ai fait une ou deux, mais il paraît que ce n’est pas le genre pour lequel je suis faite ”. Voici, dans une certaine mesure, la rançon du succès international : la comédie – surtout française – est peu exportable.

Les amants du Pont neuf de Léos Carax (1988)

Ses vœux seront-ils exaucés ? Binoche semble tourner une page avec Le Chocolat (2000), une “ comédie romantique ” en anglais basée sur un roman à succès britannique. Elle y incarne une belle chocolatière qui enflamme un village “ français ” et ses habitants (entre autres le ‘gitan’ Johnny Depp) avec ses délicieux chocolats et ses pulls moulants. Le fait que ni son rôle ni le village n’aient grand rapport avec la réalité nationale n’a pas nui à la carrière du film — sauf en France !  La même année, c’est néanmoins Code inconnu de Michael Haneke, vision originale et complexe de la réalité parisienne contemporaine, qui attire les louanges des critiques, qui y voient la confirmation de Binoche en tant que grande star du cinéma d’auteur européen. Décalage horaire (2002) est une comédie dans le style des “ screwball comedies ” américaines des années 30 et 40. Malgré un bon score en France, le film ne touche pas les spectateurs mondiaux. Si Binoche y pétille dans un savoureux duo comique avec Jean Reno, il semble que son image de star reste de façon indélébile celle de la passion amoureuse tragique, qui l’a vue, des Amants du Pont Neuf à La Veuve de Saint-Pierre , de Mauvais sang à Code inconnu, incarner avec force et conviction, le visage du romantisme dans une époque qui en manque bien.

 

Ginette Vincendeau  (traduction de l’anglais : Geneviève Sellier)

Extrait de “ Les stars et le star-system en France ”, l’Harmattan, à paraître.

Hommage à Alanis Obomsawin

Koli-la-wato, celle qui nous rend heureux

Chanteuse et conteuse avant d’être cinéaste, Alanis Obomsawin, fille de la nation abénaquise voulait nous parler de son peuple. Le très grand humanisme de la réalisatrice confère à son œuvre une profonde dimension sociale.

Native du New Hampshire, en territoire abénaquis, Alanis Obomsawin arrive au Canada à l’âge de six mois avec sa mère qui s’installe près de Montréal, à la réserve Odanak, où elle vit jusqu’à l’âge de 9 ans.

En 1960, elle fait ses débuts de chanteuse professionnelle à New York, et c’est en 1967 que des producteurs de l’Office National du Film du Canada la découvrent à la télévision et l’engagent à titre de conseillère pour un film sur les Amérindiens. Elle y réalisera ensuite son premier film en 1971, Christmas at Moose Factory. L’enfance est au cœur des préoccupations de la cinéaste, de son tout premier film jusqu’à aujourd’hui.

Il est à la fois le plus fragile maillon de la chaîne, parce que le plus vulnérable aux difficultés de la vie, et il représente l’avenir de la nation amérindienne par le pouvoir de l’éducation et de l’émancipation. Tous les espoirs sont permis, mais toutes les craintes aussi. C’est pourquoi la place de la parole pour transmettre et éduquer est essentielle.

Amisk
Christmas At Moose Factory
Kanehsatake, 270 Ans De…
La Maison Poundmaker –…
La Survie De Nos…
Les Événements De Restigouche…
Mère De Tant D’enfants…
Pluie De Pierres À …
Richard Cardinal : Le…
Sans Adresse (No Address)

Focus on Asia

Focus On Asia se propose de donner à voir la production féminine du continent asiatique. Ce projet mené en collaboration avec la Fondation Asie – Europe a pour objectif de promouvoir le travail de 11 réalisatrices en leur proposant de venir présenter leurs films au festival de Créteil et dans différents lieux à Paris. Cette initiative originale se poursuivra par une tournée en Europe ( Autriche, Allemagne,Suède, Italie…) et se prolongera l’année prochaine par la même expérience pour 10 réalisatrices européennes en Asie

Liste des films :

  • Chine :  The Concrete Revolution
  • Chine : Hong Kong Let’s love Hong Kong
  • Corée du sud :  …ING
  • Indonésie : Whispering Sands Arisan!
  • Japon : Yurisai
  • Malaisie : Rabun
  • Philippines : Riles
  • Singapour : Lim Poh Huat/ Short Series de Tania SNG
  • Thaïlande : I-San Special

Maria Klonaris et Katerina Thomadaki

Deux figures incontournables de l’avant-garde du cinéma de création.

MARIA KLONARIS ET KATERINA THOMADAKI vivent et travaillent à Paris depuis 1975. Dès leur arrivée en France, elles s’engagent activement dans le mouvement du cinéma expérimental alors en plein essor. Elles pratiquent et théorisent le cinéma corporel, dont elles sont les initiatrices.

Leurs créations sont exposées internationalement. Des rétrospectives de leur œuvre filmique ont eu lieu au Centre Georges Pompidou et à la Cinémathèque Française. Depuis 1990, elles conçoivent et dirigent les « Rencontres internationales Art cinéma /Vidéo /Ordinateur « , un projet interdisciplinaire consacré aux arts technologiques.

LES DEUX PREMIERS FILMS EXPERIMENTAUX RESTAURES PAR LES ARCHIVES FRANÇAISES DU FILM

L’œuvre de Maria Klonaris et Katerina Thomadaki fait partie du patrimoine cinématographique par son originalité, son caractère novateur et précurseur et son importance dans l’histoire du cinéma expérimental. C’est avec la volonté de sauvegarder cette œuvre pionnière que les deux films, Selva et Chutes.Désert.Syn, ont été retenus dans les priorités présentées à la Commission du Patrimoine cinématographique dans le cadre du programme de sauvegarde de films lancé par le Ministère de la Culture et confié aux Archives françaises du film en 1990. Eric Le Roy

  • Séance 1 Dimanche 13 Mars à 16h30 Projection de Le cycle de l’ange
  • Séance 2 Dimanche 19 Mars à 16h30 Projection de Portrait et débat

Tricky Women

Carte Blanche au festival d’animation

Tricky Women Le festival Tricky Women de Vienne est une biennale du film d’animation au féminin. A la fois unique festival de femmes en Autriche, et seul festival d’animation proprement féminin d’Europe, il propose d’exposer les cinématographies les plus réputées dans ce genre et de révéler les productions de pays émergents. Le programme reprend l’ensemble des films figurant au palmarès de l’édition 2004, et le meilleur du palmarès de l’édition 2005 qui aura lieu du 3 au 6 mars.

Jury et Palmarès du Festival

Grand Prix du Jury – Meilleur long métrage de fiction
Sepet de Yasmin Ahmad (Malaisie)
Mention spéciale Grand Jury
Frozen de Juliet McKoen (Royaume-Uni)
Prix AFJ – Meilleur long métrage documentaire
Prostitution Behind the Veil (Prostitution bag sloret) de Nahid Persson (Doc, Danemark)
Mention spéciale AFJ
Soupir d’âme d’Helen Doyle (Doc, Canada)
Prix Graine de Cinéphage – Meilleur long métrage de fiction
…Ing – Ho Yuk d’Eon-hee Lee (Corée du Sud)
Prix UPEC. Université Paris-Est-Créteil – Meilleur court métrage européen
Mercy de Tina Walker (Royaume-Uni)
Mention spéciale UPEC
Sueño de una mujer despierta (Rêverie de femme) de Azucena de la Fuente (Espagne)
PRIX Beaumarchais – Meilleur court métrage francophone
Les Courants de Sofia Norlin (France)
Prix Programmes courts et créations CANAL + Meilleur court métrage
Hoi Maya Salut Maya (Hi Maya) de Claudia Lorenz (Suisse)
Prix du Public – Meilleur long métrage de fiction (doté par la Ville de Créteil)
Brødre (Brother) de Susanne Bier (Danemark)
Prix du Public – Meilleur long métrage documentaire (doté par le département Val-de-Marne)
Prostitution Behind the Veil (Prostitution bag sloret) de Nahid Persson (Doc, Danemark)
Prix du Public – Meilleur court métrage étranger
Moustache de Vicky Sugars (Australie)
Prix du Public – Meilleur court métrage français
Le léopard ne se déplace jamais sans ses tâches de Hélène Klotz (France)
Prix du scénario – Le Manuscrit
Alliances de Lise Bismuth (France)

Jury

Jacques Bidou, président
Cécile Helleu
Julie Gayet
Emmanuel Salinger
Marie Elizabeth Rouchy
Suzette Glenadel
Thomas Sotinel