Du 15 au 24 mars 2024
46ème édition
Des épreuves, les femmes en ont traversées et remportées dans beaucoup de domaines.
Ceux du sport et du cinéma seront nos terrains d’aventure en mars 2024. Il y a de l’endurance dans le parcours des grandes sportives comme dans celui des réalisatrices. Un vrai désir de victoire et de succès. Des médailles et des podiums à la clé. Nous sommes mobilisées pour atteindre l’excellence dans ces deux enjeux : réaliser et se réaliser.
Une édition 2024 tournée vers la découverte, avec une sélection bouillonnante et fantastique en compétition et en sections parallèles, du cinéma queer européen détonnant et un programme spécial de films dédiés aux Femmes et aux sports avec de nombreuses animations, rencontres, un colloque et des ateliers pratiques.
OLYMPE SE BOUGE sera notre slogan porté autant vers le public adulte le plus large que vers les publics jeunes dans le cadre de ces JO 2024.
En attendant entrainez-vous, marchez, courrez, respirez et filmez. On vous attend de pied ferme pour partager l’événement Olympe se Bouge.
Jackie Buet et son équipe
GRAND PRIX DU JURY – MEILLEUR LONG MÉTRAGE DE FICTION
Dotation de 3000€ par le Ministère chargé de l’Egalité entre les femmes et les hommes et soutien à la distribution par Ciné +
Kalak d’Isabella Eklöf
DANEMARK/NORVÈGE/PAYS-BAS/SUÈDE/FINLANDE/GROENLAND | 120′
PRIX MEDICI FOR EQUALITY DU JURY ANNA POLITKOVSKAÏA – MEILLEUR LONG MÉTRAGE DOCUMENTAIRE
Dotation de 3000€ par la Fondation Medici For Equality
Reas de Lola Arias
ARGENTINE/ALLEMAGNE/SUISSE | 82′
MENTION SPÉCIALE DU JURY : Le Spectre de Boko Haram de Cyrielle Raingou
PRIX DU JURY FRANCE TV – MEILLEUR PREMIER FILM
Dotation de 3000€ par France Télévisions
La vie acrobate de Coline Confort
SUISSE/FRANCE | 88′
PRIX GRAINE DE CINÉPHAGE – MEILLEUR LONG MÉTRAGE DE LA SECTION JEUNE PUBLIC
Dotation de 1000€ par le Festival
Sweet Dreams d’Ena Sendijarević
PAYS-BAS/INDONÉSIE/LA RÉUNION | 102′
PRIX DU JURY INA – MEILLEUR RÉALISATRICE FRANCOPHONE DE COURT MÉTRAGE
Dotation d’une formation professionnelle par l’INA
Les Abeilles d’eau douce d’Emma Kanouté
BELGIQUE | 8′
PRIX DU JURY UPEC – MEILLEUR COURT MÉTRAGE
Dotation de 1500€ par l’Université Paris-Est Créteil
Places I’ve Called my own de Sushma Khadepaun
INDE/FRANCE | 28′
MENTION SPÉCIALE DU JURY : Timis d’Awa Moctar Gueye
PRIX DU PUBLIC – MEILLEUR COURT MÉTRAGE FRANÇAIS
Achat des droits de diffusion par Ciné+
Coach de Alix Lafosse
FRANCE | 24′
PRIX DU PUBLIC – MEILLEUR COURT MÉTRAGE INTERNATIONAL
Dotation de 500€ par le Festival
Places I’ve Called my own de Sushma Khadepaun
INDE/FRANCE | 28′
PRIX DU PUBLIC – MEILLEUR LONG MÉTRAGE DOCUMENTAIRE
Dotation de 2000€ par le Département du Val-de- Marne
Reas de Lola Arias
ARGENTINE/ALLEMAGNE/SUISSE | 82′
PRIX DU PUBLIC – MEILLEUR LONG MÉTRAGE DE FICTION
Dotation de 2000€ par la Ville de Créteil
Sweet Dreams d’Ena Sendijarević
PAYS-BAS/INDONÉSIE/LA RÉUNION | 102′
PRIX DU JURY SFCC – MEILLEUR LONG MÉTRAGE DE FICTION
Prix honorifique du Syndicat Français de la Critique de Cinéma
Kalak d’Isabella Eklöf
DANEMARK/NOVÈGE/PAYS-BAS/SUÈDE/FINLANDE/GROENLAND | 120′
PRIX DU SCÉNARIO « IMAGES DE MA VILLE »
Un Instant de Patricia Belhassen
PRIX DU GRAND JURY FICTION • Meilleur long métrage Fiction
Jury : Vanessa Springora (écrivaine et éditrice) / Youna De Peretti (directrice de casting) / Amélie Galli (programmatrice au Centre Pompidou) / Yann Gonzalez (réalisateur et producteur) / Zac Farley (réalisateur)
PRIX MEDICI FOR EQUALITY – ANNA POLITKOVSKAÏA • Meilleur long métrage Documentaire Jury : Marion Desseigne Ravel (réalisatrice, scénariste) / Brigitte Pougeoise (photographe, vidéaste) / Arnaud Hée (programmateur à la BPI, Centre Pompidou) / Clément Postec (directeur artistique, commis- saire d’exposition et cinéaste) / Liliane Charrier (journaliste pourTerriennes – TV5 Monde)
PRIX SFCC – Syndicat Français de la Critique de Cinéma Meilleur long métrage de la compétition internationale fiction Jury : Jean-Philippe Guérand / Yaël Hirsch / Ariane Allard
PRIX DU JURY GRAINE DE CINÉPHAGE • Meilleur long métrage de la sélection Jeune Public Jury : Élèves en option cinéma (lycée Léon Blum et le lycée Guillaume Budé de Limeil Brévannes) Marraine du jury 2024 : Alix Lafosse (réalisatrice)
PRIX FRANCE TÉLÉVISIONS – DES IMAGES ET DES ELLES • Meilleur Premier Long métrage Jury : Six personnalités de FranceTV
Sophie Chegaray (responsable de programmes documentaires, Pôle Société et Géopolitique)/Laurence Ansay (directrice de la communication interne) / Alain Fontan (responsable du Développement RSE) / San- dra Gilles (responsable de programmes culturels) / Laetitia Le Brestec (directrice du Centre de Diffusion et d’Echanges) / Nathalie Kaminski (conseillère de programmes documentaires, Pôle Histoire et Culture)
PRIX INA à la meilleure réalisatrice francophone du court métrage Jury : 5 professionnel·le·s de l’Institut National de l’Audiovisuel
PRIX UPEC • Meilleur Court métrage
Jury : 20 étudiant·e·s de l’Université Paris-Est Créteil, accompagné·e·s par Rossana De Angelis
PRIX DU PUBLIC • Meilleur long métrage de Fiction & Documentaire et Meilleur Court métrage étranger & français
De L’Été Dernier à la série Sous Contrôle, Léa Drucker navigue dans le cinéma français avec une grande liberté. Nous nous réjouissons de l’accueillir pour l’Autoportrait et la Carte blanche qui lui sont consacrés.
Léa Drucker sera présente la journée du samedi 16 mars
Jusqu’à la garde de Xavier Legrand
« J’ai écrit avec Léa Drucker en tête. Pour moi, elle se confond avec le personnage de Miriam, par son mélange de force et de fragilité, une femme très concrète qui ne s’abandonne jamais au pathos. Une femme sur laquelle la tempête est passée et qui doit se reconstruire dans la fuite. Léa a beaucoup travaillé son rôle seule avant le tournage, et je ne lui ai donné que peu d’indications psychologiques. J’ai simplement
insisté sur le fait qu’à aucun moment, elle ne devait jouer la victime. Je l’avais vue dans un court métrage où elle forme un couple très amoureux avec Denis Ménochet et, comme je le trouve excellent comédien, j’avais envie de le retrouver avec elle dans une autre situation, un autre temps de l’amour. »
Haut et Court.
Deux de Filippo Meneghetti
« Je ne suis pas sûr qu’elle le sache, mais Léa est la première actrice à laquelle j’ai pensé, avant même Martine et Barbara. Je l’avais vue au Festival d’Angers dans le court métrage qui a inspiré Jusqu’à la garde et j’ai été très impressionné par sa performance. Je venais de signer pour écrire Deux et j’ai tout de suite pensé qu’elle serait parfaite pour incarner Anne. Anne est une fille qui aime énormément sa mère, qui l’a toujours considérée comme un modèle. Elle est prête à tout pour elle mais elle est totalement déstabilisée quand elle découvre que Madeleine a passé sa vie à lui mentir. C’est cela qui l’amène à réagir de façon aussi dure. Léa apporte une fragilité au personnage et nous pousse à avoir de l’empathie pour elle. Je voulais que le spectateur puisse comprendre les motivations d’Anne malgré le caractère discutable de ses actes. Et Léa possède cette intensité dramaturgique. » Propos recueillis par Xavier Leherpeur,
Sophie Dulac Distribution
L’Été dernier de Catherine Breillat
« C’est une idée de Saïd. Léa, je n’y aurai pas pensé toute seule. A priori, elle n’est pas une actrice pour moi… Mais quand je l’ai rencontrée, je l’ai trouvée formidable. Surtout, je l’ai vue comme moi je la filmerai, non comme elle avait déjà été filmée. Tout d’un coup, elle est devenue mon actrice, là chez moi, en la regardant tout simplement dans les yeux me parler du scénario, de son désir de faire le film, de la confiance qu’elle me faisait, alors que j’ai quand même une réputation effarante, qui n’est pas moi, mais que j’ai. Léa a un côté à la fois bergmanien et hitchcockien. Elle peut avoir ce côté impassible, elle est capable d’effectuer des mouvements totalement irréalistes, ce qui la rend d’autant plus troublante. … Léa porte les mêmes robes qu’Isabelle Renaud dans Parfait amour ou Arsinée Khanjian dans À ma soeur. Les robes fourreau des stars des années 50, déclinées en plusieurs couleurs, dont le blanc. Et elle porte des talons hauts. Je voulais que Léa soit comme Ava Gardner ou Rita Hayworth, qu’elle ait cette élégance des stars éternelles qui fait que les films ne vieillissent pas. J’ai toujours fait attention aux costumes et aux coiffures dans mes films car ce sont eux qui font vieillir les films. Et moi, je veux faire des films intemporels ! »
Propos recueillis par Claire Vassé.
Dossier de presse. Pyramide
Monika Treut, réalisatrice phare du cinéma queer allemand, s’impose rapidement dans le cinéma dit “transgressif et déviant”. Ses films, subversifs, fascinants et électriques, explorent les frontières du genre et font la part belle au désir et aux sensibilités très éloignées des normes en vigueur. S’entourant de personnes actives par diverses pratiques et discours politiquement incorrectes, elle réalise, avec sa maison de production Hyena Films, une dizaine de films de fictions et documentaires, programmés pour la plupart au Festival de Créteil. Son travail, salué internationalement, fait l’objet de rétrospectives, notamment à la Cinémathèque Ontario de Toronto, au festival de film de femmes à Bologne (2000) ou encore au Spoutnik de Genève. Nous sommes fières de l’accueillir cette année.
Lundi 18 mars à 16h30
Révolution dans le cinéma queer
En présence de Monika Treut (réalisatrice) et de Didier Roth Bettoni (essayiste, historien
et réalisateur)
Dimanche 17 mars à 15h30
Animée par Jackie Buet
Digne représentante du « jeune cinéma français » des années 1990, issue de la première promotion de La Fémis, cinéaste et scénariste loufoque qui aimait le langage, actrice intrépide, Sophie Fillières était une artiste singulière et résolument personnelle. Elle nous avait fait l’honneur de sa venue en 2009. Nous avions adoré en 1991, son court métrage très remarqué, « Des filles et des chiens » (Prix Jean-Vigo). Une conversation comico-existentielle entre deux jeunes filles, interprétées par les débutantes Sandrine Kiberlain et Hélène Fillières, (qui n’est autre que sa sœur). En 1994, elle passait au long métrage avec « Grande petite », sélectionné à Berlin. C’est l’histoire d’une jeune fille (Judith Godrèche) qui trouve dans la rue un pistolet et une liasse de billets de banque….
Partie trop tôt, au cœur de l’été 2023, elle venait tout juste de terminer le tournage de son septième long métrage, « Ma vie Ma gueule », avec Agnès Jaoui et Philippe Katherine.
Nous lui rendons hommage cette année.
La projection du film La Belle et la Belle sera suivie d’une rencontre avec :
Agathe Bonitzer (actrice)
Julie Salvador (productrice Christmas in July)
Emmanuelle Collinot (cheffe opératrice)
Quentin Mével (délégué général de l’ACRIF)
Jean-Baptiste Morain (Journaliste Les Inrockuptibles)
Yannick Bellon était une créatrice indomptable, indépendante et décidée. Ses œuvres ne sont pas désunies, elles se répondent, se font écho, elles existent dans un jeu de corrélations qui en fait la polyphonie. En 2017, à l’occasion d’une rétrospective qui lui était consacrée, Éric Le Roy écrivait ces mots : « Yannick Bellon est naturellement une compagne du Festival de Créteil. » À l’occasion du centenaire de sa naissance, en avril 2024, le festival lui rend hommage et programme son dernier film D’où vient cet air lointain ? Chronique d’une vie en cinéma.
La projection est suivie d’une rencontre avec Éric Le Roy, historien du cinéma, Chef du service Accès, Valorisation et Enrichissement des collections du CNC.
Productrice depuis plus de quinze ans avec sa société « Les Films de Pierre », Marie-Ange Luciani affirme des choix forts, autant par l’audace des cinéastes qu’elle accompagne (Justine Triet, Robin Campillo, Claire Burger…) que par les sujets abordés dans ses films. Pour cette première rencontre avec une productrice, nous avons la chance de l’accueillir, à l’issue du marathon qu’elle aura vécu pour accompagner Anatomie d’une chute des César aux Oscars.
Le Festival International de Films de Femmes de Créteil met en lumière les productrices. Relation aux auteurs.trices, développement des projets, scénario, financement, casting, les productrices soutiennent et dialoguent avec les cinéastes tout au long du processus de création du film.
Productrice depuis plus de quinze ans avec sa société Les Films de Pierre, Marie-Ange Luciani affirme des choix forts, autant par l’audace des cinéastes qu’elle accompagne (Justine Triet, Jean-Gabriel Périot, Robin Campillo, Claire Burger, etc.) que par les sujets abordés dans ses films. Pour cette première rencontre avec une productrice, nous avons la chance de l’accueillir, à l’issue du marathon qu’elle aura vécu pour accompagner Anatomie d’une chute des César aux Oscars. Une rencontre exceptionnelle, qui nous permettra de mieux connaître la productrice, et de revenir sur toutes les étapes qui ont abouti au triomphe international du film Anatomie d’une chute. La rencontre sera suivie d’une carte blanche à Marie-Ange Luciani, qui nous présentera un film incontournable dans son parcours cinéphile.
Elle prépare actuellement les tournages des prochains films de Léa Mysius, Laurent Cantet, Robin Campillo et Monia Chokri et a présenté Langue étrangère, le dernier film de Claire Burger, en compétition officielle à la Berlinale 2024. Laurence Reymond
L’écrivaine Vanessa Springora est l’invitée exceptionnelle de la table ronde L’Adaptation au cinéma d’après son livre Le Consentement. La réalisatrice Vanessa Filho a mis en scène l’emprise que l’écrivain Gabriel Matzneff a exercé sur l’autrice au début des années 1980 quand elle avait 14 ans, ainsi que l’aveuglement de toute une époque.
Une sélection de films, de rencontres, et un ciné-concert, pour accompagner l’année olympique
La section « Elles font genre » se consacre aux œuvres qui explorent les contrées du fantastique, de la science-fiction, de l’horreur. Nous avons le plaisir de présenter les films de deux cinéastes qui, en reprenant certains codes du « genre » ont inventé chacune un style totalement singulier et qui dialogue l’un avec l’autre : Jennifer Reeder (Perpetrator), la canadienne, et Aurélia Mengin (Scarlet Blue), la réunionnaise. Leurs nouveaux films sont des plongées obscures et pop, aussi mentales que sensuelles, dans les arcanes de l’angoisse. Accompagnée de son équipe, nous accueillerons Aurélia Mengin pour la première hexagonale de Scarlet Blue.
Nous accueillons aussi au festival des réalisatrices émergentes, pour nous présenter leurs films qui sont de grandes promesses de cinéma : la québécoise Ariane Louis-Seize pour sa comédie horrifique Vampire Humaniste cherche suicidaire consentant, Julia Kowalski pour J’ai vu le visage du diable, présenté lors de la dernière Quinzaine des cinéastes, Joséphine Darcy Hopkins avec Les Dents du bonheur, Camille Duveau avec La Part animale et Louise Groult avec Gertrude et Yvan Party Hard.
Laurence Reymond