Du 2 au 11 avril 2021 - En ligne !
43ème édition
Célébrer le vivant
À vous chèr.es fidèles de notre festival, chers publics, je voudrais dire mon heureux sentiment de reconnaissance et mon bonheur de vous retrouver. Nous avons plus que jamais besoin de votre regard pour redonner vie aux films choisis, accompagnés et défendus, à travers nos sélections. Une manière de rendre aux films leur qualité d’œuvre.
À vos côtés, je voudrais remercier nos équipes, les réalisatrices et tous nos partenaires pour le chemin parcouru ensemble. Ces 43 ans de découvertes sont un parcours exceptionnel, des chemins de vie qui ont accompagné nos échanges, nos réflexions, nos choix, nos combats pour changer le cours de la vie et de l’avenir professionnel des femmes, contre les stéréotypes, contre l’effacement de leur histoire, contre l’oubli de leurs rôles, pour l’égalité et la reconnaissance de leurs droits, pour leur beauté, leurs solidarités, leur créativité, leur patience et leurs engagements.
Nous sommes ensemble, en phase d’imagination pour inventer d’autres pratiques, d’autres horizons. Le basculement numérique intégral ne nous paraît pas la solution idéale pour notre Festival qui défend la chaleur humaine de la salle et la puissance sensorielle du partage de la grande image. Mais à travers cette expérience nous vous proposons une envolée vers la réflexion et la convivialité.
C’est vous, publics, qui feraient cette année l’actualité du cinéma des femmes. Et vous pourrez l’expérimenter, car ce cinéma des réalisatrices est vital, il tient à ce qu’il ne produit pas de norme. Jeune, alternatif et international, c’est un cinéma qui remet au centre la qualité de la vie, la richesse des relations interculturelles, la mise en évidence de nos limites, l’attention aux dimensions de l’intime, de la transmission, la dénonciation des violences, la transgression des interdits.
En parallèle à l’évènement, si nous passons beaucoup de temps dans les écoles, les universités, les prisons, les cinémas de proximité, c’est que nous nous engageons auprès de la jeunesse, pour, avec eux et les réalisatrices, explorer l’étendue des qualités humaines et transmettre des valeurs.
Les femmes font de grands films, les femmes font des images, elle voient, regardent et tissent sur leur métier à filmer, de la vie. Du vivant, pris dans une Histoire et dans leur histoire. Ecoutez-les vous confier leurs secrets de fabrication. Avec Maria De Medeiros, Aïssa Maïga, Monika Treut, Firouzeh Khosrovani, Hélène Delprat, Helen Doyle, Ágnes Kocsis, Jasmila Žbanic et bien d’autres…
Gardons nos lieux de mémoire, de culture et de solidarité comme un héritage précieux pour Inventer un nouveau chemin de « faire ». Notre maison est ici, dans ces lieux de rencontres, de partage. Aujourd’hui sur vos ordinateurs, demain dans nos salles.
Je vous invite à partager les moments de paroles et de témoignages que nous avons collectés pour vous tout.es.
Bon Festival.
Jackie BUET
Directrice
Actrice – notamment chez Michael Haneke (Code inconnu, Caché), Cédric Klapisch (Les Poupées russes), Abderrahmane Sissako (Bamako) ou Lucien Jean-Baptiste (Il a déjà tes yeux) – femme engagée – initiatrice du collectif de seize actrices noires ou métisses qui publie « Noire n’est pas mon métier » (éd. Seuil) elle porte fièrement le slogan de ce livre-manifeste dénonçant le racisme et le sexisme persistants au sein du cinéma français devant les caméras du monde entier, que ce soit sur les marches du Festival de Cannes 2018, entourée des autres membres du collectif, ou dans son discours percutant aux César 2020 – réalisatrice – elle a franchi le pas en 2021, avec Regard Noir, son premier film documentaire co-réalisé avec Isabelle Simeoni.
Rencontre filmée à la MAC de Créteil en mars 2021
Exigeantes, ouvertes et engagées, les compétitions du festival invitent le public et les jurys à découvrir des films de réalisatrices qui nous donnent des nouvelles du monde entier. Une manière de prendre chaque année la mesure de notre temps et de ses aspirations, à travers des cinématographies diversifiées et résistantes.
« Quelle allure moderne avec sa tignasse brossée à la diable, son regard clair et trouble, son rien de maquillage. Quelle beauté, surtout, à la croisée des genres. »
Gérard Lefort, Libération, 15 mars 2007
Née Nicole de Rothschild en 1924, engagée dans les Forces françaises libres à Londres pendant la guerre, Nicole Stéphane est repérée dans un cours d’art dramatique par Jean-Pierre Melville. Le cinéaste la fait tourner dans son premier film Le Silence de la mer (1947) d’après Vercors, puis dans Les Enfants terribles (1950) d’après Cocteau dans lequel elle joue une Elisabeth absolument stupéfiante. Remarquable dans le rôle de Marie Curie dans Monsieur et Madame Curie de Georges Franju (1953), elle s’éloigne, suite à un accident de voiture, du jeu et se tourne vers la production.
Dès 1962, elle obtient les droits d’adapter sur grand écran l’œuvre majeure de Marcel Proust À la recherche du temps perdu. À l’époque, elle ne voit qu’une seule personne pour mener à bien cette entreprise ambitieuse : Luchino Visconti. Le cinéaste italien, accompagné de sa scénariste Suso Cecchi D’Amico, s’attèle à ce projet ambitieux qu’il abandonnera par la suite.
Toujours en 1962, Nicole Stéphane soutient entre autres Mourir à Madrid de Frédéric Rossif (1962) puis, La Vie de château de Jean-Paul Rappeneau (1965), Détruire dit-elle de Marguerite Duras (1969) et en 1974 le documentaire Promised Lands tournée en Israël en pleine guerre du Kippour par sa compagne Susan Sontag.
Productrice perspicace, Nicole Stéphane réalise également des courts métrages. En 1993, à près de soixante-dix ans, elle tourne un film court sur Susan Sontag montant du Beckett en plein conflit yougoslave : En attendant Godot.
Femme étonnante et courageuse, elle raconte ses vies à Hélène Delprat dans Je vous écrirai après votre mort/ Nicole Stéphane, displaced person.
Elle décède à Paris en 2007, dans sa quatre-vingt quatrième année.
Sur le site de France Culture : Emission du 17 mai 2018 – Hélène Delprat & Nicole Stéphane
Je vous écrirai après votre mort. Nicole Stéphane, celle que Melville appelle cocote et qui, à 70 ans, part avec Susan Sontag à Sarajevo pour tourner en pleine guerre.
Sur le thème Héritage, le Festival réunit un florilège de 10 films dont le contenu fait du cinéma un lieu de mémoire formidable.
Les femmes font de grands films, les femmes font des images, elle voient, regardent et tissent sur leur métier à filmer, de la vie. Du vivant pris dans une Histoire et dans leur histoire.
Dans le silence protecteur du Studio Satellite de la Maison des Arts, échappées du confinement, nous avons recueilli la parole des réalisatrices qui cherchent le regard du public, pour que leurs films existent. Privées de cette reconnaissance, elles nous livrent le récit de leur cheminement.
Écoutez-les nous confier leurs secrets de fabrication.
Rencontre filmée à la MAC de Créteil en mars 2021
Dans le silence protecteur du Studio Satellite de la Maison des Arts, échappées du confinement, nous avons recueilli la parole des réalisatrices qui cherchent le regard du public, pour que leurs films existent. Privées de cette reconnaissance, elles nous livrent le récit de leur cheminement. Écoutez-les nous confier leurs secrets de fabrication.
Rencontre filmée à la MAC de Créteil en mars 2021
Dans le silence protecteur du Studio Satellite de la Maison des Arts, échappées du confinement, nous avons recueilli la parole des réalisatrices qui cherchent le regard du public, pour que leurs films existent. Privées de cette reconnaissance, elles nous livrent le récit de leur cheminement. Écoutez-les nous confier leurs secrets de fabrication.
Rencontre filmée à la MAC de Créteil en mars 2021
Dans le silence protecteur du Studio Satellite de la Maison des Arts, échappées du confinement, nous avons recueilli la parole des réalisatrices qui cherchent le regard du public, pour que leurs films existent. Privées de cette reconnaissance, elles nous livrent le récit de leur cheminement. Écoutez-les nous confier leurs secrets de fabrication.
Rencontre filmée à la MAC de Créteil en mars 2021
Le tour du monde en 2 minutes chrono. Privées de leur présence, empêchées de se réunir dans une salle devant un grand écran, nous avons demandé aux réalisatrices de présenter leur film pour la diffusion en ligne.
De Bosnie, de Tunisie, du Brésil, de Paris, de Belgique, de Hongrie, du Québec, d’Espagne, d’Iran, d’Allemagne, de Croatie… chacune de nos invitées, a su à sa manière, formuler la quintessence de son film et nous ouvrir une fenêtre sur son lieu de vie. Beau voyage.
Des entretiens capturés à travers des ZOOM sur ordinateur, comme autant de fenêtres sur le monde…et pour ne pas nous priver de la parole des réalisatrices choisies.
Meilleur long-métrage de fiction
LA VOIX D’AIDA (Quo vadis, Aida ?) de Jasmila Žbanić (Bosnie-Herzégovine)
« D’abord dire que nous avons assisté avec ces 7 longs métrages à très beaux portraits de femmes.
Ce grand prix récompense un film extrêmement maîtrisé.
Il y a d’abord une histoire : une histoire forte, l’histoire d’une femme qui se bat,
Et puis à la fois une mise en scène, une direction d’acteurs, une interprétation de l’ensemble des acteurs
Qui nous ont touchés.
Et ce qui fait la force du film, c’est qu’il pourrait être universel, cela pourrait se passer dans n’importe quel pays.
La réalisatrice a su nous toucher, nous émouvoir, et c’est quand même important lorsqu’on parle d’art d’être ému, et touché. »
Le jury
A THIEF’S DAUGHTER (La Hija de un ladrón) de Belén Funes (Espagne)
ZANA de Antoneta Kastrati (Kosovo/Albanie)
Meilleur long métrage documentaire
I LOVE YOU I MISS YOU I HOPE I SEE YOU BEFORE I DIE d’Eva Marie Rødbro (Danemark)
RADIOGRAPHIE D’UNE FAMILLE (رادیوگرافی یک خانواده) de Firouzeh Khosrovani فیروزه خسروانی (Norvège, Iran, Suisse)
Meilleur premier film de la section Héritage
LEUR ALGÉRIE ( جزائرهم) de Lina Soualem لينا سويلم (France/Algérie)
Meilleur court métrage francophone
Meilleur court métrage
TROIS FEUILLES d’Éléonore Coyette et Sephora Monteau (Haïti, Belgique)
« Un regard touchant et humain qui offre un point de vue courageux et nous permet de découvrir autrement un territoire comme Haïti. Une prise de risque importante et originale, l’usage des marionnettes nous entraîne avec justesse entre la violence et l’espoir des femmes. Un regard lucide, bouleversant, réaliste sur une question difficile à raconter qui, à travers un imaginaire riche et complexe, permet de retrouver l’espoir dans une sororité universelle. »
Le jury UPEC
« Le Jury a été touché par cette thématique forte et nécessaire, par la façon dont vous avez mis en lumière ces destins de femmes brisés par la violence et l’injustice en Haïti.
Nous avons relevé les qualités de votre dispositif de mise en scène, l’animation des marionnettes, qui permet de dénoncer sans pathos le tragique de votre récit.
Le Jury a également apprécié le traitement visuel de votre film, dont les astuces et les trouvailles rendent la réalisation attachante.
Vous avez su enfin, malgré la brutalité du sujet, trouver un ton délicat et juste.
Bravo encore à vous deux ! »
Le jury INA, Hélène Lassailly, Zoé Laboue, Laure Schortgen, Fabrice Blancho, Jean-Claude Mocik
Meilleur long métrage de la section Jeune Public
A REGULAR WOMAN (Nur eine Frau) de Sherry Hormann (Allemagne/Turquie)
« Nous avons particulièrement apprécié la mise en scène, la voix off qui donne de nouveau une voix à la protagoniste et le jeu incroyable des acteurs et des actrices.
Le fait que le film soit un compte rebours nous a beaucoup plu et ce film, inspiré d’une histoire vraie, prend des risques et le fait bien pour mettre en lumière une cause sous représentée.
Les photos d’archives ajoutent de la valeur à l’histoire et accentuent la dimension prenante et captivante du film.«
Le Jury Graine de cinéphage
Lizea JOLIVET, Éloïse MEZY DE HARO, Margaux PREVOST, Delia SASSI, Lycée Léon Blum (Créteil)
Aubin BATICLE, Léonard SCHLAFMUNTER, Cassandre SEGURA, Mathys WILLEME, Lycée Guillaume Budé (Limeil-Brévannes)
LA SŒUR JUMELLE de Ouiza Sefiane عويزة صفيان
« Pour l’originalité de son propos et sa capacité à nous projeter dans des genres cinématographiques multiples. »
SALE TEMPS POUR LES CANARDS de Gérald Royer
« Pour son scénario très abouti qui témoigne d’une maîtrise des moyens d’expression propres au cinéma. »
« Le Jury de scénario Images de ma Ville a eu beaucoup de plaisir à lire l’ensemble de ces aventures cristoliennes qui présentent de grandes qualités d’écriture. Nous avons été sensibles au choix des sujets qui résonnent avec l’actualité.
Le Jury remercie les participant.e.s et les encourage à explorer d’autres chemins d’écriture hors des sentiers battus en n’ayant pas peur de leur singularité.«
Géraldine Cance, attachée de presse, Pascale Diez, cinéaste, Marianne Pattou, directrice de la Culture ville de Créteil, Corinne Turpin, programmatrice au cinéma La Lucarne de Créteil
Éric Berger
Éric Berger a fait ses gammes au Cours Florent avant d’entrer au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris en 1992. C’est au début des années 90 qu’il débute simultanément sur scène, au cinéma et à la télévision. Au théâtre, il s’essaye aussi bien aux textes classiques que modernes sous la direction de Georges Lavaudant, Bruno Bayen, Frédéric Bélier Garcia, Denis Podalydès, Jean Michel Ribes, Alain Françon ou encore Lionel Astier. En 2001, Éric Berger devient Tanguy sous l’œil d’Étienne Chatiliez. On le retrouve dans la suite de Tanguy, 17 ans plus tard, en avril 2019.
Sofia Djama
Sofia Djama est une scénariste et réalisatrice algérienne. Après ses études de littérature à l’université d’Alger, elle se consacre à l’écriture de nouvelles. Alger, où elle vit alors, devient un personnage à part entière de son œuvre. En 2011, elle réalise ses premiers courts métrages dont Mollement un samedi matin, une adaptation d’un de ses récits. Son premier long métrage, Les Bienheureux, fait sa première mondiale à la Mostra de Venise et reçoit le prix de la meilleure actrice à sa jeune interprète Lyna Khoudri. Elle développe actuellement son prochain long métrage.
Pascal Lombardo
Pascal Lombardo est responsable de l’action cinéma des Activités sociales de l’Énergie, important opérateur culturel en France, qui apporte un soutien au cinéma d’auteur tant en termes de diffusion de films qu’à travers de nombreux partenariats avec les festivals de cinéma. Il est directeur artistique du festival « Visions sociales » organisé par les Activités sociales de l’Énergie qui se tient chaque année durant le Festival de Cannes. Il a été rédacteur en chef de l’émission « Vive le cinéma » sur Aligre FM.
Monica Mele
Monica Mele est diplômée de l’École de Cinéma de Rome et de l’Atelier Ludwigsburg-Paris de La Fémis. Elle est directrice de production (Seize printemps de S. Lindon, 2019) et coordinatrice pour des coproductions italo-françaises ou anglaises (Heureux comme Lazarro de A. Rohrwacher ; Medicis, The Beauty and the Power, de C. Duguay). Après un master en traduction, on la retrouve aussi au théâtre où elle crée les sur-titres pour les tournées parisiennes de spectacles italiens (Elvira, mise en scène de T. Servillo à l’Athénée Théâtre Louis Jouvet, Madame Pink de A. Arias au Théâtre du Rond-Point).
Pauline Seigland
Diplômée de l’École des Gobelins, Pauline Seigland fait ses armes comme directrice de production. Sa société « Films Grand Huit », fondé en 2015 avec Lionel Massol, accompagne Rémi Allier (Les Petites Mains, César du meilleur court 2019), Giacomo Abbruzzese, Jonathan Millet et Mareike Engelhardt & Camila Beltràn dans leur passage du court au long métrage. Le premier épisode de la série d’animation La Vie de château de Clémence Madeleine Perdrillat & Nathaniel H’Limi a reçu le prix du Jury à Annecy en 2019. Films Grand Huit est lauréat du Prix France Télévision Jeune Producteur 2018.
Sylvie Balland
Sylvie Balland est directrice de production. Elle s’occupe de films longs et courts, fiction ou documentaire (L’Avocat de la terreur de Barbet Schroeder, Sheitan de Kim Chapiron, Nos Batailles de Guillaume Senez). Elle accompagne le réalisateur, la réalisatrice, de la conception à la diffusion du film et quand c’est possible aime s’investir dès l’écriture. Elle vient de produire son premier documentaire, La Bobine 11004, de Mirabelle Fréville.
Liliane Charrier
Liliane Charrier est journaliste pour Terriennes, le portail de TV5MONDE dédié à la condition des femmes dans le monde. Elle traite au quotidien des sujets de fonds et d’actualité : droits des femmes, mouvements de résistance d’hier et d’aujourd’hui, représentation des femmes dans tous les secteurs, dont le cinéma. Ancienne traductrice, elle a vécu aux États-Unis, en Allemagne et en Turquie, pays dont elle connaît de l’intérieur la culture et la langue.
Benoît Labourdette
Benoît Labourdette est cinéaste, pédagogue, expert en nouveaux médias et en innovation culturelle. Il a fondé le « Festival Pocket Films » avec le Forum des images, la « Fête du court métrage » avec le CNC et le projet collaboratif « Par ma fenêtre » pendant le confinement en 2020. Sa démarche, dans la création, la formation, les ateliers, vise à la déconstruction des systèmes de domination et à l’émancipation, dans le sens des « droits culturels ».
Tania Rakhmanova
Tania Rakhmanova a réalisé une vingtaine de films documentaires sur les sujets historiques et politiques. Elle commence en 1990, quand Brian Lapping l’invite à travailler sur sa série pour la BBC “La Deuxième Révolution Russe”. En avril 1995 elle réalise une série d’interviews avec le Président Mitterrand. Parmi ses documentaires : Spin Doctors, La Prise du Pouvoir par Vladimir Poutine, Rroms, Le Premier People Européen.
Mina Saidi-Shahrouz
Mina Saidi-Shahrouz est anthropologue et cinéaste. Elle enseigne le cinéma à l’École d’Architecture Paris la Villette. Elle est membre du Comité du Film Ethnographique Jean Rouch. Après ses premiers films tournés en Afrique, Mina Saidi Shahrouz a réalisé plusieurs films documentaires dont trois moyen métrages en Iran, son pays d’origine : Nayère les chants de liberté (2005), Lettre au Ministre (2013), et De la terre à la terre (2021).
France Télévisions est fière de décerner le prix « des images et des elles », qui récompense le meilleur premier film de la section Héritage en compétition.
Partenaire du Festival depuis de nombreuses années, France télévisions porte haut cette association avec le festival et les valeurs de pensées et d’actions envers l’égalité, l’indépendance et l’estime de soi des femmes.
Le JuryFrance TV 2021 :
– Catherine Bessis, Chargée de mission, conseil et accompagnement RH
– Laurence Bobillier, Directrice de l’unité des émissions religieuses
– Véronique Bral, Directrice adjointe post-production
– Sylvie Gengoul, Directrice Outre-mer
– Sandra Gille, Responsable de programmes, Direction de la culture et du spectacle vivant
– Sylvain Guidot, Délégué aux ressources Réunion Premières
– Zohra Hamdane, Journaliste France 3 Picardie
– Nathalie Kaminsky, Conseillère de programmes, Unité Documentaire, pôle Histoire et Culture
– Fabrice Valery, Délégué Antenne et Contenus France 3 Occitanie
– Thomas Xantippe, Responsable Secteur d’action, RH Information Nationale
– Sophie Chegaray, Responsable de programmes, Unité Documentaire, pôle Société et Géopolitique